416, c’est le nombre d’enfants ou d’adolescents victimes d’infractions pénales et accompagnés par l’association alsacienne Thémis. Depuis 1990, année de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, Thémis milite pour l’accès au droit pour les enfants et les jeunes. En plus de cet accompagnement juridique, l’association intervient aussi auprès des jeunes dans les établissements scolaires ou les structures d’accueil pour les aider à devenir des citoyens responsables. Rencontre avec la directrice de l’association, Monia Scattareggia. (Durée : 22m)
Si les affaires médiatisées comme celle de Camille Kouchner aident à la sensibilisation autour de ce tabou ultime, au sein des familles, la parole peine toujours et encore à se libérer. Entretien avec Philip Jaffé, psychologue spécialisé dans les droits de l’enfant.
Au cours de cet épisode, Marie évoque le syndrome de stress post-traumatique complexe, en particulier suite à un inceste. Ses propos très personnels sont complétés par le témoignage fort et intime de Mélodie. Que traversent et que vivent les victimes ? Que ressentent-elles ?
La trentenaire témoigne pour la première fois en public de l’agression sexuelle qu’elle a subie à l’âge de 14 ans par son oncle paternel. L’élue dans l’opposition à la mairie d’Angers (Maine-et-Loire) et maman de deux enfants, veut ainsi aider les autres victimes. Montrer que l’on peut se relever.
On estime qu’un Français sur dix subit des agressions sexuelles pendant son enfance. Pas de statistiques officielles en Belgique mais une certitude: le fléau s’est aggravé durant le confinement. Comment aider les victimes à parler? Sont-elles suffisamment entourées? On débat de ce sujet délicat sur le plateau de CQFD, avec trois invités : Sarah Schlitz, Secrétaire d’Etat à l’Egalité des chances et des genres, Tom Devroye, coordinateur chez Arc-en-Ciel Wallonie, et Valérie Lootvoet, directrice de l’Université des Femmes.
Après avoir relayé sur nos réseaux sociaux différents témoignages sur l’inceste, plusieurs lecteurs questionnent à la fois le fait que cela ait pris autant de temps aux victimes de prendre la parole et le fait même qu’elles aient besoin d’en parler publiquement. Pourtant, prendre des années à parler est normal, explique Marie Bréhu, psychologue à SOS Inceste & Violences Sexuelles et parler est indispensable à la reconstruction.
Depuis l’affaire Duhamel, des centaines de victimes d’inceste dénoncent les agressions sexuelles et/ou viols qu’elles ont subis. Parmi elles, Marie. Cette habitante du Pays Basque se sent aujourd’hui « apaisée », elle espère aider d’autres victimes.
Alors qu’avec le dernier hashtag #metooincest, la parole se libère chez les victimes d’inceste, le chemin est encore long pour faire reculer le fléau de ces violences sexuelles sur mineurs. Claire-Aurélie sait bien de quoi elle parle, puisqu’elle même a subi les violences d’un père incestueux. Elle a créé une association « les enfants de Tamar »
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