CheckNews – Mise en avant par le journaliste Karl Zéro dans son documentaire sur la pédocriminalité, l’estimation trouve son origine dans une ancienne campagne du Conseil de l’Europe.
À La Réunion, d’après l’enquête Virage dans les Outre-mer, 30 % des femmes et 25 % des hommes déclarent des faits de violence avant 18 ans dans les différentes sphères de vie (études, loisirs, cercle amical, famille, proches). Ces faits sont nettement plus fréquents que dans l’Hexagone. Au sein de la famille, les femmes déclarent davantage de violences subies, et cela de tout type (psychologique, physique, sexuel). Les auteurs de violences sexuelles subies par les mineures de moins de 18 ans sont majoritairement des hommes de la famille et de l’entourage proche.
Si cette enquête avait déjà été menée en métropole en 2015, une déclinaison a été menée en 2018 à La Réunion, et ses résultats sont connus ce mois de septembre. Violences physiques et sexuelles subies avant 18 ans, violences psychologiques et verbales, autant de maltraitances qui sont davantage vécues sur l’île que dans l’hexagone.
Sommaire de l’article :
Un tiers des Réunionnaises victimes de violences avant leur 18ème anniversaire
Homme ou femme, 1 Réunionnais sur 5 concerné par les violences psychologiques et verbales lors de l’enfance et de l’adolescence
8,6% des femmes à La Réunion a subi des violences physiques avant 18 ans
38% des femmes victimes de violences sexuelles subissent leur première agression avant l’âge de 8 ans
Des filles plus souvent victimes de leur mère
La famille élargie aussi pointée du doigt
Les violences sexuelles, imputables aux hommes de la famille ou de l’entourage proche
En France, les données statistiques montrent des résultats inédits sur l’ampleur et les caractéristiques des violences sexuelles subies durant l’enfance au sein de la famille et de son entourage.
Mesurer les violences en population générale
Les femmes, premières victimes des violences sexuelles au sein de la famille
Les auteurs de violences sexuelles sont plus divers que dans l’imaginaire collectif
Une manifestation de rapports de domination de genre et d’âge
Parler ne signifie pas être soutenu·e
Le frein du jeune âge
– Par Claire Scodellaro, Maîtresse de conférences en démographie, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Institut National d’Études Démographiques (INED) ; Alice Debauche, Maîtresse de conférence en sociologie, Université de Strasbourg ; Amélie Charruault, Démographe (doctorante), Institut National d’Études Démographiques (INED) –
Inceste, violences sexuelles sur les enfants : ces sujets sont durs, mais importants. Dans cet entretien la sociologue Alice Debauche nous donne les bases pour comprendre.
Environ 350 enfants ont été victimes d’incestes en 2019 en Suisse, d’après une enquête de la RTS à partir des données de la statistique policière. Ces chiffres ne révèlent toutefois que la pointe de l’iceberg, avertissent des experts.
Quelle est l’ampleur de l’inceste en France ? D’après les statistiques, un enfant sur 10 dit avoir été victime d’inceste. Un constat glaçant qui reste une estimation. L’Institut Ipsos a interrogé un millier de Français, mais le mot « inceste » n’a pas été prononcé.
Selon les données du Service statistique ministériel de la sécurité intérieure, entre 2016 et 2018, 4 341 personnes ont été victimes de violences sexuelles incestueuses en France. Les femmes représentent 77 % des victimes. Les enfants de moins de 4 ans représentent 50 % des victimes de violences sexuelles incestueuses.
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