Violée à 15 ans par son père, Éva Thomas a dédié sa vie à la lutte contre les violences sexuelles intra familiales. Elle a notamment fondé en 1985 l’association de défense des victimes, SOS Inceste. Elle revient sur le long chemin de reconstruction qui lui a permis de se relever.
On estime à six millions le nombre de Français qui ont subi l’inceste. Le silence des victimes qui avaient honte a longtemps fait perdurer ce tabou et protéger les violeurs. Mais aujourd’hui, les mentalités changent et la parole se libère. Des milliers de témoignages s’accumulent sur #MeTooInceste.
Les associations qui accompagnent les victimes d’incestes et leurs proches voient augmenter le nombre de signalements depuis la publication du livre de Camille Kouchner, qui accuse son beau-père, Olivier Duhamel. Des appels qui font souvent état de faits commis dans des milieux « extrêmement aisés ».
Colloque organisé par SOS Inceste pour revivre et le Conseil Général de l’Isère en direction des professionnels.
« Cicatrice, marque laissée par une plaie, une maladie après guérison, trace laissée par une blessure morale. Quand on m’a demandé de participer à ce colloque j’ai d’abord dit non parce que toutes ces questions autour de l’inceste sont pour moi du passé, c’est une page tournée. Je n’y pense plus. Je vis en bonne relation avec mes parents morts et mes frères et sœurs vivants. […] »
Violée par son père à l’âge de 15 ans, elle avait osé briser les tabous. Son livre « Le viol du silence » avait eu un retentissement médiatique inédit et avait « libéré » la parole. Avec son association, SOS Inceste, qu’elle a créée en 1985, elle poursuit le combat, contre les abus sexuels sur mineurs
C’est un combat de près de 15 ans que mène l’association « SOS inceste » pour protéger les mineurs des crimes sexuels, incestueux ou pas. Dans sa ligne de mire, l’établissement d’un âge limite, en dessous duquel un tribunal ne devra plus se poser la question d’un potentiel consentement des victimes. L’association organisait une conférence-débat à la Maison de l’avocat de Grenoble jeudi 7 décembre.
Comment faire de la prévention en direction des auteurs de viols et protéger les enfants ? Quelles modifications apporter à la loi sur la notion de consentement sexuel des mineurs ? Telles sont les questions qui seront soulevées lors de la conférence-débat organisée par l’association SOS Inceste à la Maison de l’avocat de Grenoble le jeudi 7 décembre.
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