– Belgique –
Assisterait-on à un MeToo de l’inceste ? Peut-être bien, confirme la juriste Miriam Ben Jattou qui a fondé l’association belge Femmes de Droit. “Mais comme pour le mouvement MeToo sur les agressions sexuelles en 2017, je préfère dire qu’on commence à écouter les victimes plutôt que de dire qu’elles commencent à parler. Car les victimes ont toujours parlé. Pourtant, on a l’impression à chaque fois que la société redécouvre ce sujet”.
C’est un sujet dont on parle très peu qu’a décidé de traiter l’émission Questions à la Une : l’inceste existe depuis la nuit de temps, mais pourtant, les violences sexuelles intrafamiliales existent aujourd’hui encore et elles ne sont pas toujours punies.
Marie (nom d’emprunt) a vécu l’enfer pendant huit ans. « Il y a plus de 30 ans j’ai été violée par mon père. Ça a commencé quand j’avais 10 ans et ça s’est terminé quand j’en avais 18. Ça a commencé par des simples bisous puis des bisous de grands, des caresses, des caresses sur tout le corps qui se sont transformées en masturbation ».
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’inceste n’est pas inscrit dans le code pénal. Une ASBL, SOS Inceste, mène pourtant un combat pour faire modifier la législation.
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