Elles réalisent que leur enfant est victime de violence, voire d’inceste, de la part du père. Elles s’inquiètent et demandent de l’aide au Service d’Aide à la jeunesse. Et soudain, tout se retourne contre elles.
Câline, le dernier court-métrage animé de Margot Reumont, sera diffusé ce mercredi 22 février sur La Trois. A travers celui-ci, la réalisatrice aborde la douceur de l’enfance, face aux douleurs traumatiques de l’inceste.
Diffusion (Belgique) : Mercredi 22 février sur La Trois à à 00h00
En juin 2021, Marie-Hélène, psychologue et criminologue, ouvre avec son équipe une ligne d’écoute pas comme les autres : SéOS, un service d’écoute et d’orientation spécialisé. Ce dernier s’adresse à toute personne souffrant de fantasmes sexuels déviants, qui se pose des questions sur la notion de consentement ou encore sur les comportements inadéquats.
Comment mieux protéger et encadrer les victimes, comment détecter les mécanismes de l’agresseur et enrayer la récidive, comment améliorer l’écoute face à l’inconcevable, c’est ce qu’envisage Julie Morelle avec ses invités après le film Inceste, le dire et l’entendre,
« Cet article fait le point sur le vocabulaire que nous employons, dans les médias comme dans la société, quand nous parlons des violences sexuelles sur les enfants, dans une perspective de réflexion sur nos pratiques journalistiques au sein de la rédaction Info. »
Carte blanche collective par Selma Benkhelifa, Viviane Teitelbaum, Gwenola Sueur, Maria Miguel Sierra, Fabienne Richard, Josiane Coruzzi, Lily Bruyère –
Nous, intervenant.es de terrain et associations de lutte contre les violences conjugales et post-séparation, constatons qu’en cas d’inceste, de violence conjugale ou post-séparation, les comportements du parent protecteur (souvent la mère) sont perçus comme étant aliénants, c’est-à-dire comme étant des comportements qui visent à instrumentaliser l’enfant.
Aujourd’hui, Jessica ne veut plus se taire.
« Quand des centaines de victimes témoignent, on se sent porté. Et je veux montrer qu’on peut transformer ça en quelque chose d’autre. »
Les médias enquêtent sur ces questions de viol ou d’inceste et il semble que la parole se libère. Pourtant, la justice n’a bien souvent pas encore fait son travail. Les médias installent-ils une forme de tribunal populaire ? Quelle est leur responsabilité ? Les victimes ont-elles besoin de ces lieux de parole pour être enfin reconnues dans leur souffrances que la justice n’est pas capable de leur donner ?
Invitées : Nathalie Gallant, avocate au barreau de Bruxelles ; Ariane Chemin, grand reporter pour le journal Le Monde.
On estime qu’un Français sur dix subit des agressions sexuelles pendant son enfance. Pas de statistiques officielles en Belgique mais une certitude: le fléau s’est aggravé durant le confinement. Comment aider les victimes à parler? Sont-elles suffisamment entourées? On débat de ce sujet délicat sur le plateau de CQFD, avec trois invités : Sarah Schlitz, Secrétaire d’Etat à l’Egalité des chances et des genres, Tom Devroye, coordinateur chez Arc-en-Ciel Wallonie, et Valérie Lootvoet, directrice de l’Université des Femmes.
Pendant des années, Valérie a été victime d’inceste de la part de son grand-père maternel. Elle était très petite. Les souvenirs ont ressurgi 33 ans plus tard. Aujourd’hui, elle ne veut plus se cacher. Parce que « la honte doit changer de camp »
#MeTooInceste
Notre site utilise des cookies pour réaliser des statistiques et enregistrer vos préférences. Si vous continuez sur notre site, nous considérons que vous êtes d'accord.Ok