La Question de la Matinale : la Belgique reste-t-elle trop silencieuse concernant les questions liées à l’inceste ?
Belgique –
« Inceste: une Belgique trop silencieuse? »: c’était la question de La Matinale ce mardi, avec Astrid Bedoret, avocate, Jean-Claude Maes, psychologue et auteur du livre « Inceste, peut-on s’en remettre? » et Miriam Ben Jattou, juriste et fondatrice de l’association belge Femmes de droit.
La vague #MeTooInceste sur les réseaux sociaux peut laisser penser à la chute d’un tabou.
Or les victimes parlent depuis des années, insiste Miriam Ben Jattou, présidente de l’association « Femmes de droit ». Ce qui est nouveau, souligne-t-elle, c’est « la libération de l’écoute » et de l’attention. En Belgique, l’inceste n’est pas inscrit dans le code pénal en tant que tel, ce qui est très problématique, explique la juriste qui appelle à ce que cela change.
– Belgique –
Assisterait-on à un MeToo de l’inceste ? Peut-être bien, confirme la juriste Miriam Ben Jattou qui a fondé l’association belge Femmes de Droit. “Mais comme pour le mouvement MeToo sur les agressions sexuelles en 2017, je préfère dire qu’on commence à écouter les victimes plutôt que de dire qu’elles commencent à parler. Car les victimes ont toujours parlé. Pourtant, on a l’impression à chaque fois que la société redécouvre ce sujet”.
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