Après sa mise en cause dans une plainte pour agression sexuelle, la nouvelle vice-présidente de la Ciivise, Caroline Rey-Salmon, a annoncé le 7 février sa décision de « se mettre en retrait de ses fonctions » au sein de la commission.
Après sa mise en cause dans une plainte pour agression sexuelle, l’ex nouvelle vice-présidente de la Ciivise, Caroline Rey-Salmon, a annoncé le 7 février sa décision de « se mettre en retrait de ses fonctions » au sein de la commission. Si elle conteste les faits, un article universitaire qu’elle a publié en 2018 démontre qu’elle avait théorisé la reconstitution d’agressions sexuelles comme méthode scientifique. Qu’est-ce que cette pratique ? Explications en vidéo.
La ministre chargée de la Santé Catherine Vautrin relance la Ciivise lundi 5 février. En décembre, le gouvernement avait annoncé l’éviction du juge Édouard Durand, suscitant de nombreuses critiques.
Le gouvernement a annoncé, lundi 11 décembre, que la Ciivise était maintenue avec une mission élargie, mais sans le juge Édouard Durand. L’éviction de l’incarnation depuis deux ans de la lutte contre l’inceste pose question.
Trois ans après, le gouvernement va-t-il lâcher la Ciivise ? Ecarter son président, le juge Durand, trop critique ? Alors qu’elle s’apprête à remettre son rapport final au gouvernement vendredi 17 novembre, ses membres et les victimes le craignent, soulignant l’absence de textes de lois ambitieux.
Depuis 2021, elle a recueilli près de 27 000 de témoignages. Elle a informé, alerté, et entend désormais protéger. La Commission rend public, ce vendredi, son rapport final. Des arbitrages sont attendus dans les prochains jours sur la pérennisation, ou pas, de la structure.
La révélation par la comédienne Emmanuelle Béart des agressions sexuelles qu’elle a subies, enfant, dans le cadre familial, fait l’effet d’un nouveau pavé dans la mare. Membre de la Ciivise, Arnaud Gallais plaide pour une prise de conscience de la massivité du phénomène. Et la mise en place d’une action politique qui y soit dimensionnée.
Priscilla Majani, accusée d’avoir soustrait sa fille à un père que l’enfant accusait d’inceste, a été condamnée ce mercredi à deux ans et neuf mois de prison par les juges de cour d’appel d’Aix-en-Provence. Les sociologues Pierre-Guillaume Prigent et Gwénola Sueur décryptent les mécanismes pouvant conduire les tribunaux à punir les mères protectrices.
À l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant, Édouard Durand, juge des enfants et co-président de la CIIVISE, est revenu sur le travail de cette commission. Si la société et les pouvoirs publics semblent de plus en plus sensibles à la question, le chemin à parcourir pour que les enfants victimes d’inceste et de violences sexuelles soient protégés est encore long…
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