La lutte contre les violences intrafamiliale a besoin d’une grande loi, nous ne pouvons plus avancer petit pas par petit pas. Tout ce temps perdu, ce sont les mères et les enfants qui en pâtissent.
« L’inceste est un sujet majeur, or sur les sites porno on trouve une promotion et une banalisation de l’inceste, simplement dans les intitulés des vidéos. Ce qui se passe dans le porno est à contre-courant de ce que nous voulons pour notre société » @laurossignol#BonjourChezVouspic.twitter.com/VLfV0IdKhG
La sénatrice PS de l’Oise estime « que l’emprise peut s’exercer au-delà de 15 ans, encore plus fortement en matière d’inceste. » Elle avait déposé un amendement en ce sens et se réjouit que le ministre de la Justice y soit favorable.
Tribune par Laurence Rossignol, vice présidente du Sénat et sénatrice de l’Oise , Antoinette Frety, avocate au barreau de Paris et Amélie Bulte, avocate au barreau de Paris –
Informer les autorités judiciaires ou administratives, c’est protéger et permettre à la justice de faire un travail d’enquête. Ne rien dire, c’est pousser l’enfant victime à se taire à jamais.
Les violences faites aux enfants sont trop souvent tues sous prétexte que les événements qui adviennent au sein de la cellule familiale relèvent de la liberté éducative ou de l’intimité à laquelle chacun a droit. La campagne de communication, initiée dans le cadre du Plan interministériel de mobilisation et de lutte contre les violences faites aux enfants 2017 – 2019 a pour objectif d’encourager à libérer la parole des victimes et des témoins.
Les violences faites aux enfants sont encore trop souvent reléguées au rang de « faits divers » ou dissimulées au sein des foyers. Malgré les mises en lumière médiatiques fréquentes, la conscience de la réalité des violences et la capacité à les prendre en compte, ne semblent pas progresser dans l’opinion publique.
Mardi 28 février 2017, Laurence Rossignol, ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, nous a révélé en avant-première les mesures de son plan interministériel de mobilisation et de lutte contre les violences faites aux enfants. Un plan, prévu jusqu’en 2019, qui aborde de nombreux points essentiels demandés par Psychologies dans son Appel. Et qui marque enfin une mobilisation des pouvoirs publics sur une question trop longtemps négligée.
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