Les filles, cibles privilégiées pour l’inceste, selon une étude
Avec AFP –
Malgré l’émergence du sujet dans le débat public, ce type de violence sexuelle reste particulièrement difficile à révéler.
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Avec AFP –
Malgré l’émergence du sujet dans le débat public, ce type de violence sexuelle reste particulièrement difficile à révéler.
À partir d’une enquête inédite, Elise Marsicano, Nathalie Bajos et Jeanna-Eve Pousson caractérisent ces violences selon le type d’agresseur et décrivent à qui les personnes abusées durant leur enfance en parlent lorsqu’elles y parviennent.
Combien de personnes en Île-de-France ont subi des violences dans la famille, dans le couple, au travail, dans les études, dans l’espace public ? Les femmes et les hommes sont-ils concernés de la même manière ? Quelles sont les conséquences de ces violences sur l’état de santé, les parcours scolaires, professionnels et familiaux ? À qui parle-t-on de ces violences ? Y a-t-il des particularités en Île-de-France ?
À l’occasion de la publication conjointe de ce rapport Ined/Centre Hubertine Auclert, les chercheuses Magali Mazuy et Lucie Wicky en ont présenté les principaux résultats.
Par Stephanie Condon, Justine Dupuis et Sandrine Dauphin –
L’enquête Virage sur les violences subies en France a été répliquée en 2018 dans trois DROM. L’équipe de cette nouvelle enquête relate la situation particulière des filles à la Réunion.
Voir aussi : Population et Sociétés n°592, septembre 2021
À La Réunion, d’après l’enquête Virage dans les Outre-mer, 30 % des femmes et 25 % des hommes déclarent des faits de violence avant 18 ans dans les différentes sphères de vie (études, loisirs, cercle amical, famille, proches). Ces faits sont nettement plus fréquents que dans l’Hexagone. Au sein de la famille, les femmes déclarent davantage de violences subies, et cela de tout type (psychologique, physique, sexuel). Les auteurs de violences sexuelles subies par les mineures de moins de 18 ans sont majoritairement des hommes de la famille et de l’entourage proche.
Si cette enquête avait déjà été menée en métropole en 2015, une déclinaison a été menée en 2018 à La Réunion, et ses résultats sont connus ce mois de septembre. Violences physiques et sexuelles subies avant 18 ans, violences psychologiques et verbales, autant de maltraitances qui sont davantage vécues sur l’île que dans l’hexagone.
Sommaire de l’article :
Source : Population et Sociétés n° 592, INED, septembre 2021
L’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP) propose le jeudi 6 mai 2021 une web-conférence consacrée aux violences qui se déroulent dans le cadre familial pour mieux comprendre le phénomène et appréhender ces situations de violences dans leur complexité.
Intervenant·es :
Voir aussi – Publication INJEP : L’empreinte des violences familiales sur l’entrée dans la vie adulte des jeunes. Analyse démographique des trajectoires
Audition par la Délégation aux droits des femmes de l’Assemblée Nationale de Mmes Alice Debauche, Elizabeth Brown et Magali Mazuy, coordinatrices de l’ouvrage « Violences et rapports de genre : Contextes et conséquences des violences subies par les femmes et les hommes » (INED).
L’ouvrage collectif Virage rassemble de nombreuses analyses des données de l’enquête réalisée en 2015 auprès d’un vaste échantillon.
Deux plaquettes présentant une sélection de résultats relatifs aux violences au cours des 12 derniers mois et au cours de la vie sont disponibles.
15 % des adultes aujourd’hui disent avoir subi des violences pendant l’enfance : psychologiques, physiques ou sexuelles. Les femmes plus que les hommes. C’est ce que révèle une étude de l’Institut national d’études démographiques (Ined).