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Les mères « vont porter plainte, et elles ne sont pas crues », a affirmé sur franceinfo ce mercredi, Nathalie Mathieu, co-présidente de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants.
Au printemps 2021, la commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles a vu le jour. Plus de 3 000 témoignages ont été recueillis en un mois. – Durée : 1 min 15
C’est le premier déplacement de la Commission Indépendante sur l’Inceste et les Violences faites aux Enfants. Ce mercredi 19 octobre à Nantes, les deux co-présidents rencontrent des victimes, leurs proches mais aussi des acteurs de terrain.
Quand les faits n’ont jamais été révélés à la justice, les écoutants font « des signalements », explique la présidente du Collectif féministe contre le viol qui cogère la ligne d’écoute pour les victimes. « Mais souvent, il y a déjà eu des signalements et rien ne se passe. »
Prise de parole d’Edouard Durand, co-président de la Ciivise lors du déplacement de la Ciivise à Nantes et focus sur les enfants en situation de handicap avec l’interview Marie Rabatel – Durée : 6 min.
« Nous savons que l’un des freins pour qu’un enfant révèle les violences qu’il subit est la peur de ne pas être cru », déclare l’ancien juge pour enfants Édouard Durand. « Croire l’enfant et le protéger immédiatement est un impératif conditionnel. » – Interview d’Édouard Durand.
La commission Inceste a lancé mardi 21 septembre une plateforme téléphonique pour recueillir la parole de victimes de violences sexuelles dans l’enfance. Que représente cette plateforme pour ces personnes ? Le décryptage de la psychanalyste Claude Halmos.
Après une campagne de communication et un appel à témoins, la commission Inceste a lancé ce mardi une plateforme téléphonique pour recueillir la parole de victimes de violences sexuelles dans l’enfance. La ligne a reçu déjà de nombreux appels.
Avec AFP –
La ligne 0805 802 804, ouverte entre 10 heures et 19 heures, doit permettre aux victimes d’être écoutées par des intervenants et d’être orientées si elles ont besoin d’aide.
Les confinements ont mené à une hausse des violences au sein des foyers. Les journalistes de la rédaction du 20 Heures ont suivi le travail de la Brigade chargée de la protection des mineurs à Lens (Pas-de-Calais).
