Colloque organisé par SOS Inceste pour revivre et le Conseil Général de l’Isère en direction des professionnels.
« Cicatrice, marque laissée par une plaie, une maladie après guérison, trace laissée par une blessure morale. Quand on m’a demandé de participer à ce colloque j’ai d’abord dit non parce que toutes ces questions autour de l’inceste sont pour moi du passé, c’est une page tournée. Je n’y pense plus. Je vis en bonne relation avec mes parents morts et mes frères et sœurs vivants. […] »
Violée par son père à l’âge de 15 ans, elle avait osé briser les tabous. Son livre « Le viol du silence » avait eu un retentissement médiatique inédit et avait « libéré » la parole. Avec son association, SOS Inceste, qu’elle a créée en 1985, elle poursuit le combat, contre les abus sexuels sur mineurs
C’est un combat de près de 15 ans que mène l’association « SOS inceste » pour protéger les mineurs des crimes sexuels, incestueux ou pas. Dans sa ligne de mire, l’établissement d’un âge limite, en dessous duquel un tribunal ne devra plus se poser la question d’un potentiel consentement des victimes. L’association organisait une conférence-débat à la Maison de l’avocat de Grenoble jeudi 7 décembre.
Comment faire de la prévention en direction des auteurs de viols et protéger les enfants ? Quelles modifications apporter à la loi sur la notion de consentement sexuel des mineurs ? Telles sont les questions qui seront soulevées lors de la conférence-débat organisée par l’association SOS Inceste à la Maison de l’avocat de Grenoble le jeudi 7 décembre.
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