Podcast – On parle, mais qui écoute ?
- Podcast 20 000 lieues sous ma chair – Binge Audio
- Épisode n° 1/6 – Durée : 33 min
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>> Recherche avancéeCaroline Pothier raconte son histoire, à partir des cassettes audio qu’elle enregistre depuis ses 12 ans pour sa meilleure amie. Aujourd’hui journaliste, elle enquête pour savoir à quoi ressemblerait une prise en charge idéale des survivant·es d’inceste. Comment mieux les écouter ? Que faire de leurs révélations, en tant que proches ? Comment la police et la justice pourraient, enfin, mieux les traiter ? Comment vivre avec l’inceste qu’on a subi ? Et les agresseurs, qu’est-ce qu’on en fait ?
Depuis sa déprogrammation au festival d’Angoulême, Vivès est devenu aux yeux de certains le symbole d’une liberté d’expression bafouée. Pourtant, à y regarder de plus près, quelles sont réellement les paroles qui peinent à se faire entendre ? Dans cet épisode un peu spécial, Judith Duportail propose de revenir sur cette affaire. Qu’est-ce que cela veut vraiment dire de mettre à l’honneur le travail de Vivès en 2023, juste après Metoo inceste ? Pourquoi choisir précisément maintenant un artiste qui traite la pédocriminalité comme d’une farce ? Comment a-t-il pu devenir le symbole d’une liberté d’expression bafouée ?
Marion Dubreuil interroge Edouard Durand, magistrat spécialisé sur les questions de la protection de l’enfance, des violences conjugales et des violences faites aux enfants, vice-président de la CIIVISE, créée dans la foulée de l’affaire Duhamel.
Au micro de Victoire Tuaillon, Dorothée Dussy raconte comment s’est déroulé son enquête et ce qu’elle y a appris : comment expliquer le fait que l’écrasante majorité des personnes qui commettent un inceste soient des hommes ? L’inceste n’est-il qu’une question de désir sexuel pour les enfants ? Quels sont les mythes que l’on associe couramment à l’inceste ? Pourquoi lorsque les faits sont révélés, les familles préfèrent toujours exclure les incesté·es que les incesteurs ? Comment sortir du système de silence dans lequel tout le monde est empêtré ?
Alors que la parole des victimes se libère sur les violences sexuelles, notamment envers les mineurs, une demande apparaît : certain·e·s appellent, non pas à rallonger le délai accordé aux victimes pour porter plainte comme cela avait été fait en 2018, mais bien à rendre ces crimes imprescriptibles. Qu’est-ce que cela signifie ? Et à quoi sert, concrètement, la prescription ?
Comment finit-on par parler de l’inceste, alors que tout est fait pour le dissimuler et le garder caché ?
Thomas Rozec reçoit Charlotte Pudlowski, journaliste et co-fondatrice du studio de podcast Louie Media.