Victime d’inceste par son père, Anne a ensuite été violée par un autre homme qui l’a mise enceinte. À 16 ans, elle a dû se faire avorter en secret aux Pays-Bas, car personne dans sa famille ne la croyait. Des années plus tard, elle raconte son histoire. (Durée de la vidéo : 5 min)
Dans les pays occidents, entre 5% des garçons et environ 20% des filles de moins de 18 ans sont victimes de violences sexuelles. Une foule de manifestants a défilé dans le centre de Bruxelles pour la journée internationale de lutte contre les violences de genre, ce dimanche.
1 enfant sur 10 a été victime d‘inceste. Le chiffre est lancé, comme pour essayer de comprendre. Comme pour dessiner les contours d’un monde enfoui sous un brouillard d’une épaisseur paralysante. Apprendre à vivre avec ce chiffre, c’est porter une attention particulière à l’inceste.
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Cet événement vise à informer, outiller et prévenir. Comment lever le tabou? Comment en parler: avec les enfants? Aux parents? Aux collègues? Comment mieux comprendre et prévenir? Qu’existe-t-il comme outils? Pour répondre à ces questions, favoriser la réflexion collective, le CERE proposera diverses interventions et ateliers.
Organisation : Centre d’expertise et de ressources pour l’enfance (CERE)
En Belgique, on estime qu’entre 2 et 4 enfants par classe de chaque école du pays sont victimes d’inceste. Il s’agit d’un fléau majeur, encore trop sous-estimé. Mais la parole des victimes se libère de plus en plus, notamment depuis le mouvement #MeTooInceste lancé en 2021 sur les réseaux. L’inceste laisse de nombreuses séquelles, alors comment se reconstruire ?
Cette étude sur l’aliénation parentale, à l’initiative de l’Observatoire de l’enfance, de la jeunesse et de l’aide à la jeunesse belge entend dresser un panorama des termes du débat au niveau scientifique et étudier leur utilisation dans le champ juridique, tant sur le plan interne que dans les systèmes de protection des droits humains. Par ailleurs, il s’agit d’explorer les représentations et pratiques des différents acteurs.
Cindy a été victime d’inceste. Devenue pair-aidante, elle se sert aujourd’hui de ce douloureux vécu pour venir en aide aux victimes de violences sexuelles.
À l’écoute de Pascale Hardy, une des témoins du documentaire Un silence si bruyant réalisé par Emmanuelle Béart et Anastasia Mikova, axelle brosse le tableau du paysage institutionnel – pauvre – de la prise en charge de survivant·es d’inceste en Belgique, alors que le monde politique semble vouloir se saisir de la problématique.
Comment gérer au quotidien lorsque l’on est envahi de pulsions sexuelles déviantes ? Comment réagir quand un membre de sa famille est coupable d’agression sexuelle ? Que faire lorsqu’on a des doutes sur la notion du consentement ? Pour tenter d’apporter soutien et aide à ceux qui en ressentent le besoin, un service d’écoute inédit a été mis en place il y a deux ans en Belgique : le SéOS.
C’est un phénomène tabou, où le silence est légion. Silence des victimes, silence de la famille, silence de la société. Pourtant, les chiffres font froid dans le dos. Selon l’Organisation mondiale de la Santé, une fille sur cinq et un garçon sur douze subit des violences sexuelles. La Belgique n’est pas épargnée. Aucun chiffre officiel, mais des témoignages multiples. Des victimes brisent le silence.
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