Le mouvement #MeToo semble avoir libéré la parole, mais aujourd’hui en France, seulement 1% des violences sexuelles et sexistes sont sanctionnées. Cela concerne les femmes, les enfants notamment dans le cadre de la lutte contre l’inceste, mais également les hommes avec le récent #MeToo Garçons. Pourquoi une si faible prise en considération de ce fléau ? Comment faire avancer le combat ?
Le groupe de parole pour les victimes d’inceste et de pédocriminalité de l’association nationale Le Monde à travers un regard se réunit chaque mois depuis 5 ans à Châteaulin, dans le Finistère. Un cadre sécurisant pour parler librement « entre pairs », s’écouter, se comprendre, sortir du silence et de la solitude. La responsable du groupe de Châteaulin, Michèle Rannou, en parle Dans les parages.
Fer de lance dans la lutte contre les abus sexuels faites aux enfants, la Ciivise semble au point mort. Lancée en 2021 sur une idée d’Emmanuel Macron, cette mission de trois ans installait le juge pour enfants Édouard Durand à la présidence de la commission. Un rapport de 600 pages et 30 000 témoignages plus tard, la promesse du « on vous croit » du président de la République semble bien lointaine. Pourtant, les membres démissionnaires du bureau de la Ciivise 1, gardent espoir. Récit d’un immense gâchis.
Chaque année, 160 000 enfants sont victimes de violences sexuelles, notamment d’inceste, selon les derniers chiffres relayés par la CIIVISE. Comment le gouvernement agit-il pour lutter contre ce fléau ? Quelles ont été les avancées en la matière depuis 2021 et comment mieux protéger les enfants ?
Dans son dernier entretien accordé à RTL, l’ancien ministre de la Justice, décédé ce vendredi 9 février, appelait à différencier l’inceste du crime contre l’humanité.
Utiliser la démocratie participative pour lutter contre la pédocriminalité. C’est initiative lancée par l’association Mouv’enfants qui a arrêté sa caravane hier à Marseille au sein de l’hôtel de ville.
Alors qu’une nouvelle équipe prend les rennes de la Ciivise, une polémique éclate sur la personnalité et les pratiques de sa vice-présidente. Caroline Rey-Salmon, pédiatre aux urgences médico-judiciaires pour mineurs de l’Hôtel-Dieu à Paris, est sous le coup d’une plainte pour « agression sexuelle par personne abusant de l’autorité que lui confère sa fonction ». La commission a annoncé sa mise en retrait.
La Maison Saint-Gervais accueille le spectacle « Chienne » mis en scène par Fabrice Gorgerat, tiré du roman d’autofiction de Marie-Pier Lafontaine.
Le texte parle de l’enfance de l’auteure et de sa soeur, qui ont vécu des violences sexuelles de la part de leur père. Le livre met des mots sur son combat.
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