Le groupe de parole pour les victimes d’inceste et de pédocriminalité de l’association nationale Le Monde à travers un regard se réunit chaque mois depuis 5 ans à Châteaulin, dans le Finistère. Un cadre sécurisant pour parler librement « entre pairs », s’écouter, se comprendre, sortir du silence et de la solitude. La responsable du groupe de Châteaulin, Michèle Rannou, en parle Dans les parages.
Ce mois-ci on parle sans détours de l’inceste, des conséquences sans fin qu’il impose aux victimes. Ces conséquences sont liées directement au tabou qu’il représente dans notre société et donc au silence qui l’entoure et au secret imposé aux victimes.
« Nous sommes mères d’enfants ayant révélé des maltraitances et l’inceste paternel. Nous avons été choquées de constater que lorsque les mères ont été évoquées dans les médias, c’était pour parler de celles sur lesquelles les enfants ne peuvent pas compter, qui ne voient pas l’inceste, dans le déni, ou le nient et protègent le père »…
Vigilantes quant à la transcription de ces promesses dans le droit, les associations réclament plus de moyens au gouvernement dans la lutte contre l’inceste.
Depuis un peu plus d’un an, l’association Le Monde à travers un regard, association de lutte et de prévention contre l’inceste et la pédocriminalité, organise des rencontres mensuelles, à Châteaulin. Une opportunité, pour les victimes d’actes incestueux, d’enfin briser la chaîne du silence enveloppant bien souvent ces crimes. Deux membres du groupe de parole châteaulinois ont accepté de livrer leur témoignage.
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