Le texte prévoit la désignation dans chaque département d’un médecin référent pour la protection de l’enfance et inscrit la notion d’inceste dans le code pénal qui, actuellement, ne punit que les viols et agressions sexuelles ainsi que les relations sexuelles avec des mineurs de moins de 15 ans.
Le texte inscrit spécifiquement l’inceste dans le Code pénal et crée une infraction de non-dénonciation d’une agression sexuelle commise sur un mineur.
Muriel Salmona est psychiatre, psychotraumatologue et fondatrice de l’association Mémoire traumatique et Victimologie. Elle a récemment publié Violences sexuelles. Les 40 questions-réponses incontournables, un excellent ouvrage qui met en pièce les idées reçues, s’attaque au déni, dénonce la loi du silence que notre société continue de transmettre sur les violences sexuelles.
Bien qu’il discute de « délicates » relations entre un père et son fils, cet article ne concerne pas la sortie du nouveau Star Wars mais bien de la réintroduction de l’inceste au sein de notre Code pénal. Celle-ci résulte de l’adoption par l’Assemblée nationale, le 18 novembre 2015, de l’article 22 de la proposition de loi relative à la protection de l’enfant.
Louise, 32 ans, a été victime d’inceste entre l’âge de 9 ans et 17 ans. Elle raconte son calvaire, les conséquences sur sa santé, les difficultés pour se reconstruire et sa volonté de se battre pour que son père soit reconnu coupable.
Mercredi 16 décembre, l’Association internationale des victimes de l’inceste (AIVI) lance une grande campagne de mobilisation contre ce fléau, qui reste encore tabou en France.La moitié des viols sur mineurs ont lieu au sein de la famille, rappelle la psychiatre Muriel Salmona.
Evincé à la Révolution française, l’Assemblée nationale réintroduit l’inceste dans le Code pénal, pour qualifier des violences sexuelles commises à l’encontre des mineurs par des membres de leurs familles. Une avancée symbolique qui ne va pas assez loin selon l’Association Internationale des Victimes de l’Inceste (AIVI).
Elle l’appelle son « géniteur ». Colombine, 32 ans, ne veut plus nommer « père » celui qui l’a violée et prostituée, elle et sa sœur, alors que toutes deux n’étaient encore que des adolescentes. Comme elles, 4 millions de Français seraient victimes d’inceste, selon l’enquête de l’institut Harris Interactive dévoilée mercredi par l’association internationale des victimes d’inceste. Alors aujourd’hui, Colombine accepte de nous parler à visage et à nom découverts. « Pour que ça cesse, pour que les tabous tombent. »
C’est une petite fille endormie avec un homme à son chevet, un livre à la main. Le cliché familier et rassurant de « l’histoire avant le dodo » qui vient de plonger l’enfant dans les bras de Morphée. Sauf que ce sont des bras autrement moins bienveillants qui se tendent vers la fillette.
Coordonnée par le Dr Gilles Lazimi, généraliste à Romainville, la campagne a pour but de sensibiliser les Français sur les risques de violences sexuelles encourus par les mineurs, notamment au sein de l’environnement familial.
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