Le Dr Mauvisseau, psychiatre spécialisé en psychotraumatologie et victimologie, explique quelques concepts psychologiques qui aident à comprendre à quel point la police et les victimes d’abus sexuels durant leur enfance ne parlent pas le même langage. Au détriment de la justice. Il montre également que la violence est un mouvement perpétuel, se nourrissant du traumatisme des victimes.
En cinq ans, le nombre de viols dénoncés aux autorités a augmenté de 18% en France, selon « Le Figaro ». Comment analyser ces chiffres ? Pour Muriel Salmona, psychiatre, deux éléments expliqueraient cette augmentation : les victimes parlent probablement davantage et le nombre de viols par an est plus important.
L’espoir est permis pour les ex-victimes, qui ne veulent plus porter ce qualificatif toute leur vie. Accompagnement thérapeutique, groupes de parole, plaintes en cour font partie des outils qui permettent de se reconstruire. Mais pour cela, il faut briser le silence.
Au Liban, les abus sexuels commis sur des mineurs par des membres de leurs familles sont monnaie courante. Pourtant, le silence qui pèse sur ces actes incestueux est étouffant. Peur des représailles ou des qu’en-dira-t-on, l’inceste est trop peu dénoncé. Magazine a recueilli les récits des victimes et des témoins d’incestes, qui ont décidé de briser le tabou.
Chaque jour, le téléphone de l’association SOS Inceste sonne, au bout du fil une femme, un homme ou un enfant qui prend contact avec l’association, pour raconter son drame, pour être entendu, pour briser le silence.
L’inceste est de retour dans le code pénal. Le 12 mai, l’Assemblée nationale a adopté un amendement à la proposition de loi sur la protection de l’enfance pour réintroduire ce crime dans la loi.
Que cela va-t-il changer ? Pas énormément de choses, mais c’est tout de même une avancée, explique la psychiatre Muriel Salmona. nouvelobs.com
L’inceste, puni par la loi ? C’est ce que beaucoup croient, mais ce terme est en fait absent du Code pénal depuis… 1791. Un amendement à la loi sur la protection de l’enfance prévoit de le réintroduire. Les victimes l’attendent depuis longtemps. Comme Isabelle Aubry, violée par son père jusqu’à ses 14 ans. Elle témoigne.
Le mot inceste devrait bientôt figurer dans le Code pénal, ce qui n’est actuellement pas le cas. Les associations de victimes se réjouissent que «la société se réapproprie cet interdit».
Un amendement à la loi sur la protection de l’enfance défendu par le député (PS) Bernard Roman doit être examiné, ce mardi, par deux Commissions de l’Assemblée nationale…
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