Depuis le début de la semaine, plusieurs personnalités relaient sur les réseaux sociaux le message « Violences sexuelles = 1 enfant sur 5. Stop prescription ».
Il s’agit en fait d’un appel visant à alerter sur le délai de prescription pour les crimes pédophiles, lancé par Andréa Bescond, auteure et interprète d’une pièce de théâtre qui raconte la vie d’Odette, petite fille violée de 8 à 12 ans par un ami de la famille.
Laurent Boyet, ancien policier, publie un livre témoignage édifiant : « Tous les frères font comme ça ». Il raconte les abus qu’il a subi, enfant, par son frère aîné. Un traumatisme qui l’a suivi durant de longues années de sa vie. Un document iTELE
Laurence Rossignol annonce […] le premier plan de mobilisation et de lutte contre les violences faites aux enfants. À la veille de l’examen à l’Assemblée nationale, jeudi 12 janvier, d’une proposition de loi réformant la prescription pénale, la ministre […] explique pourquoi rien n’est prévu concernant celle des crimes et délits sexuels sur mineurs.
À partir de deux vignettes cliniques, l’article propose une réflexion sur l’agir sexuel dans deux déclinasisons, à savoir l’inceste fraternel et l’abus sexuel dans la fratrie. L’inceste prend place dans une relation fusionnelle, symbiotique, entre deux personnes qui y trouvent chacune, du moins pour un temps, leur compte. La passion y est centrale autant que la jouissance d’une relation exclusive. Quant à l’abus, les notions d’emprise sur l’autre et de toute-puissance sont retrouvées dans le chef de l’auteur. Ce n’est guère au niveau des faits dans leur matérialité et des comportements des individus impliqués que l’on peut différencier les entités mais sur le plan des défenses psychiques que la nuance se remarque. Nous proposons dès lors d’examiner les aspects du clivage présents dans les deux cas de figure.
Dorothée Dussy, anthropologue de formation, s’emploie à décrire dans son ouvrage la pratique de l’inceste dans les familles françaises, pratique prohibée et condamnée dans notre société. Lors de la rédaction de l’ouvrage, l’inceste n’était pas mentionné en tant que tel dans la loi française, bien que l’ascendance ou la position d’autorité constituent des circonstances aggravantes en cas de viol ou d’agression sexuelle. Depuis, la notion d’inceste a été réintroduite dans le code pénal par la loi n° 2016-297 du 14 mars 2016 relative à la protection de l’enfant.
Cet article explore le traitement réservé à la notion d’inceste dans l’Encyclopédie. Pratique condamnée, régulièrement évoquée dans l’histoire de peuples dont le comportement est ainsi versé du côté de la barbarie, l’inceste fait l’objet de réflexions plus poussées dans un certain nombre d’articles dévolus à la jurisprudence. Si l’article INCESTE est avant tout une reprise du Dictionnaire de la Bible de Dom Calmet, d’autres articles moins attendus, tels MARIAGE et EMPÊCHÊMENT, fournissent l’occasion de réfléchir sur ce qui doit fonder le droit. S’inscrivant dans un processus de laïcisation du droit, la notion permet donc d’observer comment l’interdit n’est plus seulement pensé d’un point de vue religieux.
Intervention de la Dre Muriel Salmona psychiatre, psychotraumatologue, présidente de l’association Mémoire traumatique et victimologie lors du colloque à la Cour de cassation le 6 octobre 2016, « La maltraitance des mineurs » organisé par l’ENM et la Cour de cassation.
Isabelle la cinquantaine, a été victime d’inceste dans son enfance, Carole a subit les coups de son mari pendant six ans avant de le quitter, la sœur de Cathy, Isabelle, s’est fait tuée par son ex-mari en pleine rue, … Les réalisateurs ont voulu donner la parole à des femmes de tout âges et de tout milieux.
Avec l’affaire de la jeune fille de Kef enceinte à 13 ans, la réalité jaillit crûment et certains osent briser le mur du silence, dans un acte de délivrance, dévoilant la volte-face de toute une société qui refuse de les voir, de les reconnaître comme victimes. Une page Facebook « La violence sexuelle: Brisons le silence » a été créée, recueillant les témoignages des victimes anonymement.
C’est un documentaire choc qui dévoile la véritable souffrance des mères célibataires en Algérie. Parce qu’elles sont tombées enceintes avant qu’elles ne soient officiellement mariées, ces jeunes femmes sont mal-traitées, violentées et subissent le pire des rejets. Dans ce documentaire, elles racontent leur vécu et les déboires de leur enfance. Certaines ont été violées par leur père et frères, d’autres ont été tabassées et agressées sexuellement par leurs voisins ou proches, des destins tragiques qui reflètent l’extrême détresse de cette frange de notre population.
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