Le Ciivise et trois acteurs associatifs de la solidarité se mobilisent pour donner la parole aux personnes en situation de précarité victimes de violences sexuelles dans leur enfance.
A l’occasion de la journée mondiale du refus de la misère, la Ciivise et plusieurs partenaires se mobilisent pour donner la parole aux personnes ayant été victimes de violences sexuelles dans leur enfance et qui se trouvent en situation de précarité.
En association avec les ministères concernés, la CIIVISE a travaillé à la création d’un outil de formation à destination de l’ensemble des professionnels au contact des enfants intervenant dans les situations de violences sexuelles (éducateurs, magistrats, policiers/gendarmes, médecins, enseignants).
L’article 2226 du Code civil dispose qu’en matière de préjudice corporel, le délai de prescription court à compter de la date de consolidation de l’état de la victime, c’est-à-dire à compter du jour où les lésions résultant du dommage sont permanentes et ne sont plus susceptibles d’évolution…
Le gouvernement a annoncé, le mois dernier, qu’il allait renforcer les moyens de lutte contre l’inceste et les violences sexuelles sur mineurs. Mais, pour la doctorante Claire Leguillochet, les mesures annoncées ne répondent pas à l’urgence et la gravité de la situation.
Ces mesures répondent à trois enjeux prioritaires : mieux prévenir les violences, mieux les repérer, et mieux prendre en charge les enfants qui en sont victimes.
Il existe des moyens pour en finir avec les violences sexuelles contre les enfants. Voici ce que demande le juge pour enfants Edouard Durand, co-président de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise). pic.twitter.com/QmjvHbAjBv
Le gouvernement a annoncé des mesures pour lutter contre les violences sexuelles sur mineurs, saluées par la Commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants, qui vient de rendre son rapport ⤵️ #AFP 1/8 pic.twitter.com/XFA4Ky1Ldi
En un an, la Ciivise a recueilli 16.454 témoignages de victimes. Elle préconise 5 solutions : le repérage systématique par tous les professionnels, la création d’une cellule de soutien pour les professionnels, le remboursement des soins spécialisés, la lutte contre la cyber-pédocriminalité, une grande campagne d’information.
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