Les révélations de victimes d’inceste font régulièrement la une des journaux. Ce phénomène nouveau témoigne de l’évolution sociétale du regard porté sur un tabou. L’histoire de Violette Nozière, dans les années 30, nous rappelle comment étaient alors considérées les victimes de ces crimes.
Dans son livre « La familia grande », l’écrivaine brise le silence autour des abus sexuels dont aurait été victime son frère jumeau enfant par Olivier Duhamel. Une démarche essentielle pour son bien à elle, mais aussi celui des autres victimes d’inceste.
À la suite des accusations d’inceste visant le politologue Olivier Duhamel, la question est une nouvelle fois revenue : faut-il rendre de tels crimes imprescriptibles ?
D’après la sociologue Alice Debauche, « entre 2 et 5% des adultes ont vécu des violences sexuelles incestueuses dans leur famille et leur entourage proche dans leur enfance ».
Après 20 ans à vivre sous le joug de son bourreau, dont quatre ans dans une relation incestueuse, une victime a déposé une plainte contre son père. Elle brise aujourd’hui le silence pour témoigner de son parcours.
Maison Jean-Bru, des murs pour protéger et libérer les victimes d’inceste
Le Petit Bleu d’Agen / La Dépêche – 14/12/20 – Article par Caroline Saint-Pierre : La maison d’accueil Jean-Bru qui accompagne les victimes d’inceste est un exemple au plan national. Alors qu’une commission indépendante est créée, la visite du secrétaire d’Etat et d’Elisabeth Guigou à Agen avait pour but de servir de base de travail.
L’exemplarité de la Maison Jean-Bru pose la question de savoir s’il faut multiplier ce type de structures
• Le Petit Bleu d’Agen / La Dépêche – 11/12/20 – Article par Caroline Saint-Pierre
Dans une tribune pour Ouest France, Mme G. interpelle les « hommes qui nous gouvernent », leur demandant « d’agir pour que l’inceste disparaisse en France et dans le monde ».
Adrien Taquet a visité ce jeudi le seul centre de prise en charge des victimes d’inceste qui existe en France, à Agen. D’anciennes pensionnaires de cette maison d’accueil ont témoigné auprès de lui et lui ont adressé des demandes pour améliorer la prise en charge des victimes.
Le centre a mis au point une méthode d’encadrement qui vise à une libération progressive de la parole et à un accompagnement vers une réinsertion sociale.
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