C’est un phénomène tabou, où le silence est légion. Silence des victimes, silence de la famille, silence de la société. Pourtant, les chiffres font froid dans le dos. Selon l’Organisation mondiale de la Santé, une fille sur cinq et un garçon sur douze subit des violences sexuelles. La Belgique n’est pas épargnée. Aucun chiffre officiel, mais des témoignages multiples. Des victimes brisent le silence.
Chez SOS Inceste, on constate, depuis la fin du confinement, une augmentation significative des demandes. « Nous avons une dizaine de nouveaux cas par semaine, plus les anciens dossiers », affirme Lily Bruyère, coordinatrice et seule salariée de SOS Inceste Belgique.
« Derrière la façade… L’inceste » suit le parcours d’Emilie, Anna et Eddy, victimes d’inceste depuis leur enfance jusqu’à l’âge adulte. 3 histoires différentes et pourtant similaires qui racontent les violences d’un père, d’une mère, d’un oncle, d’autres membres de la famille qui, par leur silence et/ou leur déni, contribuent à maintenir les victimes dans le secret…
Une réalisation de Clara asbl en partenariat avec SOS Inceste Belgique asbl
Entre interventions et expertises, cette matinée propose de dresser le bilan de la prise en compte de l’inceste en Belgique francophone à travers les volets judiciaire, juridique, médical et psychosocial pour réfléchir ensuite collectivement à différentes pistes d’action et de réflexion dans ces domaines.
Avec la participation de : Lily Bruyère, coordinatrice SOS inceste Belgique Souad Taieb, psychologue clinicienne et psychothérapeute du couple et des familles Astrid Bedoret, avocate et membre de SOS inceste Belgique Nathalie Colette-Basecqz, professeure de droit pénal à l’UNamur
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