Depuis une quinzaine d’années, sur les principaux sites de vidéos X, les titres contenant le préfixe « step » se sont mis à proliférer. Beaux-parents, beaux-enfants, demi-frères et demi-sœurs : nombreux sont les protagonistes ayant des relations incestueuses, alimentant une culture de l’inceste qui brise tant d’individus.
Le podcast 20.000 lieues sous ma chair est une exploration didactique de la prise en charge des victimes, au niveau familial, physique, psychologique, associatif ou judiciaire. Pour en parler, Matilde Meslin reçoit Caroline Pothier et Victoire Tuaillon.
Une personne sur 7.000 descend de parents au premier degré, c’est-à-dire d’une relation entre frère et sœur ou entre parent et enfant. C’est ce qu’a pu constater Jim Wilson, chercheur à l’Université d’Édimbourg, en se servant de la base de données Biobank qui contient les génomes de 500.000 personnes.
Dans son premier documentaire, Une Famille, Christine Angot retourne sur les lieux de son adolescence, période à laquelle elle fut violée à de nombreuses reprises par son père Pierre. Un quart de siècle après la mort de celui-ci, elle tente d’entamer un nouveau dialogue avec celles et ceux qui auraient pu l’aider mais n’y ont rien fait: sa mère, son ex-mari, la dernière femme de son père… Une série de conversations à bâtons rompus qui dit beaucoup de la grande solitude dans laquelle sont plongées les victimes d’inceste.
Comme des milliers de victimes, Delphine Delaunay, souffre, sans le savoir vraiment, d’une mémoire traumatique pendant 40 ans. Jusqu’au jour où un évènement la sort brutalement de l’amnésie.
Actuellement en réimpression après avoir été sacré par le Prix Femina le 6 novembre, l’ouvrage de Neige Sinno a déjà reçu les prix littéraires du Monde, des Inrockuptibles, le prix Blù Jean-Marc Roberts et dépassé les 50.000 exemplaires vendus.
En dénonçant les viols que son père lui faisait subir depuis ses 12 ans et en le tuant à l’aide de barbituriques, la jeune fille a défrayé la chronique : tout choque dans cette histoire.
Des associations et avocats affirment que les magistrats tranchent majoritairement en défaveur du parent, bien souvent la mère, qui décide d’agir et de dénoncer la situation.
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