Pour son 4ème colloque, l’association CDP-Enfance propose de débattre sur les dysfonctionnements du système d’alerte de la maltraitance en France: « Signalement des violences sur enfants : entre déni et réalités » avec la présence de Jean-Marc Benkemoun, Michèle Creoff, Françoise Fericelli, Céline Greco et sous réserve, du Président de la CIIVISE, Édouard Durand.
La Commission inceste (Ciivise), qui appelle les professionnels de santé à repérer les cas de maltraitance et d’inceste, souhaite que ces derniers soient mieux protégés. Certains, poursuivis en justice par les parents « agresseurs » sont vite découragés.
À la suite de la publication des recommandations de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (CIIVISE), fin mars, l’Ordre s’est prononcé contre une obligation de signalement pour les praticiens. Le collectif Stop Violences Médecins se dit consterné par cet avis.
Lorsqu’un médecin dénonce des violences envers les enfants, il peut être poursuivi par les parents concernés. Une situation qui les décourage de signaler les maltraitances, selon la Commission inceste.
Confrontée à un cas de maltraitrance sexuelle, elle a décidé de briser le secret médical pour le signaler à la justice. Mais depuis, la pédopsychiatre Françoise Fericelli a été condamnée par l'Ordre des médecins. Et pour elle, voilà pourquoi il faut changer la loi. pic.twitter.com/DRnMeLJKbD
Faut-il obliger les médecins à faire un signalement en cas de suspicion d’inceste ou de violences sexuelles sur un enfant ? Si cela est préconisé par la CIIVISE créée par le Gouvernement, le Conseil national de l’Ordre des médecins s’est montré opposé à la mesure. Le Dr Marie-Pierre Glaviano-Ceccaldi, généraliste, vice-présidente de l’instance ordinale et présidente du Comité national des violences intrafamiliales, explique pourquoi cela pourrait, au contraire, mettre les mineurs en danger. Interview. (Source : Egora.fr)
Le cas d’une pédopsychiatre toulousaine suspendue, après avoir fait un signalement de maltraitance présumée sur une petite fille, illustre l’insécurité juridique à laquelle les médecins sont confrontés
La Ciivise préconise une obligation de signalement pour les médecins et que ceux-ci soient protégés de poursuites disciplinaires. Seulement 5% des signalements émanent de médecins.
La vice-présidente du conseil national de l’ordre des médecins, Marie-Pierre Glaviano-Ceccaldi a déclaré, jeudi 31 mars, que l’ordre des médecins n’est « pas favorable » à une « obligation de signalement » pour les médecins qui soupçonnent des violences sexuelles chez un enfant, comme préconisé par la Ciivise.
Médecin, enseignant, juge des enfants : tout professionnel en lien avec l’enfant devrait lui poser la question de l’existence de violences sexuelle, sans attendre que l’enfant en parle de lui-même. Et les signaler en cas de soupçon. À l’heure actuelle, la commission craint que le risque de poursuites disciplinaires ne les « inhibe ».
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