Le service de victimologie enfants et femmes enceintes du CHU de Clermont-Ferrand a conçu Nutty, un plateau de jeu pour venir en aide aux mineurs victimes de violences.
À l’écoute de Pascale Hardy, une des témoins du documentaire Un silence si bruyant réalisé par Emmanuelle Béart et Anastasia Mikova, axelle brosse le tableau du paysage institutionnel – pauvre – de la prise en charge de survivant·es d’inceste en Belgique, alors que le monde politique semble vouloir se saisir de la problématique.
Dans un récent rapport, les inspections générales des affaires sociales et de la justice (Igas-IGJ) dessinent des pistes d’amélioration pour la prise en charge et l’accompagnement des victimes mineurs d’inceste et de violences sexuelles selon trois axes : écoute et orientation, réparation, organisation de la coordination et du suivi.
Le rapport conjoint de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et l’Inspection générale de la justice (IGJ) sur l’amélioration de la prise en charge et de l’accompagnement des victimes de faits d’inceste et de violences sexuelles pendant leur minorité identifie des pistes d’amélioration sur l’écoute, la prise en charge et l’accompagnement des personnes majeures victimes d’inceste et de violences sexuelles pendant leur minorité.
L’Association Accent Jeunes organise un Colloque le 11 Décembre de 9h à 16h30 sur le thème : Prise en charge des violences sexuelles et inceste : Quels enjeux et défis dans l’accompagnement des mineurs victimes ?
Intervenants : Nathalie Mathieu, Co Présidente de la CIVIISE ; Samuel Lemitre, Psychologue, Criminologue ; Équipe Pluridisciplinaire du SAS et du SATh
Pour les spécialistes, il est urgent de traiter les victimes et auteurs de violences sexuelles, qui sinon conduisent plus tard à des troubles, et à la reproduction de ces violences. Mais la prise en charge en France est défaillante
« Un silence si bruyant », le documentaire d’Emmanuelle Béart et Anastasia Mikova, a braqué les projecteurs sur l’inceste. Deux ans après le hashtag #MeTooInceste, une commission spéciale a été créée en France. Mais en Suisse, il existe peu de structures spécialisées, alors que l’inceste toucherait un enfant sur dix. (Durée : 4 min)
Chaque année en France, 160.000 enfants sont victimes d’inceste, selon la Civiise, une commission d’enquête indépendante. À Saint-Benoit, près de Poitiers, un centre spécialisé prend en charge les victimes. Mais aujourd’hui, face à une demande toujours croissante, la liste d’attente est d’un an.
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