Le mouvement #MeToo semble avoir libéré la parole, mais aujourd’hui en France, seulement 1% des violences sexuelles et sexistes sont sanctionnées. Cela concerne les femmes, les enfants notamment dans le cadre de la lutte contre l’inceste, mais également les hommes avec le récent #MeToo Garçons. Pourquoi une si faible prise en considération de ce fléau ? Comment faire avancer le combat ?
Pour cette émission en direct de Ça commence aujourd’hui, Faustine Bollaert reçoit trois femmes qui ont décidé de donner de la voix en dénonçant des violences sexuelles dont elles ont été victime. Il y a tout juste cinq ans naissait le hashtag #MeToo. Une vague de témoignage inondait alors les réseaux sociaux et des milliers de femmes ont brisé ce silence.
Le tabou de l’inceste est-il peu à peu en train de se lever ? Analyse avec Valérie Lootvoet, directrice de l’Université des Femmes, qui a récemment consacré une analyse et des recommandations pour « une politique de l’inceste ».
Tribune par Mié Kohiyama, Présidente de l’association « MoiAussiAmnesie », milite pour l’imprescriptibilité des crimes sexuels sur mineurs –
Si l’impact de l’affaire Duhamel est si fort, c’est parce que l’opinion publique est davantage prête à entendre l’innommable tout en souhaitant la condamnation des coupables.
Adèle Haenel, Vanessa Springora, Camille Kouchner, Sarah Abitbol… Toutes ces affaires sont des affaires de pédocriminalité. Mais le #MeToo à la française se distingue surtout par un autre trait : aucun des accusés n’a jamais reconnu les faits.
L’actrice française Adèle Haenel a mis fin à des années de silence qui l’ont étouffée. Deux ans après #Metoo, elle accuse le réalisateur Christophe Ruggia d’attouchements et d’harcèlement sexuel. Dans une interview pour Mediapart, elle pointe du doigt la société, dans son entièreté, qui a un rôle à jouer au quotidien dans les violences faites aux femmes.
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