Delphine raconte le climat incestuel dans lequel elle a grandi, marqué par un manque d’intimité et l’absence de protection de la part de ses parents face aux violences physiques, psychologiques et sexuelles commises par son frère…
Claire a grandi dans un climat incestuel de ses 0 à 28 ans, une réalité qu’elle a longtemps perçue comme « normale » puisque c’est tout ce qu’elle connaissait depuis son enfance. Dans une famille dysfonctionnelle qui l’hypersexualisait, lui refusait toute intimité, et ne la protégeait pas, Claire a dû se construire dans un environnement où ses repères étaient complètement faussés…
Du latin incestrum, « impur », l’inceste désigne la sexualité entre membres d’une même famille. Soumis à un interdit familial, sociétal et parfois légal, il est protéiforme selon les organisations sociales et familiales. Cette hétérogénéité témoigne de la complexité à circonscrire l’inceste.
« Waterbed », c’est le récit d’une petit fille catapultée dans un monde d’adultes échangistes et naturistes, le récit d’une enfance fracassée au nom de la liberté sexuelle des années 1970, ou plutôt, de ce que certains en ont fait. La description précise et cruelle du climat incestuel.
La dermatologue Sophie Goettmann, autrice de l’ouvrage “Waterbed” (ed. Plon), a grandi dans un cercle familial naturiste et libertin, un climat incestuel qui l’a violemment marquée. Pour Yahoo, elle a accepté de se livrer sur son histoire, revenant sur ce traumatisme, vécu chaque année par des milliers d’enfants et dont les traces sont indélébiles.
Un récit où l’autrice nous emmène dans les années 70, dans sa famille naturiste et libertine. Tout le monde est à poil, couche avec à peu près tout le monde. Et au milieu, des enfants sans grande place pour leur pudeur et leur innocence. (Durée : 2 min)
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas, le climat incestuel, aussi appelé inceste moral, c’est là où il y a des empreintes de l’inceste, c’est là où il y a une confusion des rôles entre un adulte et un enfant, confronté à la sexualité de l’adulte. Plus ou moins subtil, le climat incestuel est difficile à détecter, à reconnaître, à mettre en mots. Et pourtant, Eleanore le fait avec merveille.
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