Parler d’inceste dans un roman. Y livrer son histoire, sa souffrance, cette mission absurde de l’enfant victime qui tente, malgré ce qu’elle lui fait endurer, de préserver sa famille. Des excuses pour les chiens, publié aux éditions Belfond, raconte tout cela. Rencontre avec l’autrice, Marion Bello. (Durée : 4 min)
Une pédopsychiatre et trois psychologues déconstruisent la théorie œdipienne, et parlent de la réalité du développement psycho sexuel de l’enfant, pour faire le point sur ce qui fait consensus aujourd’hui au sujet de la « sexualité infantile ».
Être victime d’inceste ou d’abus dans l’enfance laisse des traces. C’est une déflagration psychique et physique, suivie ou non d’une amnésie partielle ou totale. Avec parfois de nombreuses répétitions, lorsque les crimes sont perpétrés pendant plusieurs années…
Cette formation permettra d’appréhender les violences sexuelles intrafamiliales dans ce qu’elles ont de spécifique, à savoir l’existence des liens et d’une histoire familiale partagés par ceux qui s’y trouvent impliqués. Nous présenterons les mécanismes psychologiques conduisant à l’instauration de climat incestuel et de passages à l’acte incestueux, les outils à disposition pour les prévenir, ainsi que différentes possibilités de prises en charge.
L’inceste reste un tabou social qui protège toujours plus les auteurs de cet acte. Pour lutter contre ce phénomène, le gouvernement français a mis en place il y a un an une commission indépendante.
« Un partage à cœur ouvert au sujet de la guérison. Il y a un amalgame entre trauma et traumatisme, cet amalgame empêche d’accéder à la guérison des traumatismes. »
Septième séance du séminaire DERVI « Inceste et violences sexuelles à enfants. Entre objet de recherche et expériences professionnelles ».
Peter Hallama (historien, postdoctorant, FNSR, université de Berne) interviendra sur le thème : « De simples vestiges du passé capitaliste ? Les violences incestueuses dans les sociétés socialistes en Europe centrale, 1948-1989 ».
Marie Blandin est avocate spécialisée en droit de la famille. Elle défend la cause des femmes et des enfants victimes de violences sexuelles et sexistes. Cet épisode aborde le tabou de l’inceste, l’importance de l’éducation dès le plus jeune âge, le traumatisme causé sur les victimes et le sujet du viol sur les hommes.
Lorsqu’un médecin dénonce des violences envers les enfants, il peut être poursuivi par les parents concernés. Une situation qui les décourage de signaler les maltraitances, selon la Commission inceste.
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