Sous les mots, le monstre : à propos du film de Christine Angot « Une famille »
Aujourd’hui Julie nous parle de ce qu’elle a ressenti en regardant le film documentaire de Christine Angot, « Une famille »
- Avec la langue – France Inter
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La jeune femme de 19 ans conteste ce mercredi 17 avril, devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Besançon, le non-lieu rendu en février dernier en faveur de son grand-père qu’elle accuse de viols et d’agressions sexuelles durant l’été de ses 12 ans. (Durée : 1 min)
Christine Angot signe son tout premier film comme réalisatrice. Très émus, les critiques du Masque & la Plume saluent unanimement l’écrivaine qui exprime, par la parole et une force d’image sensationnelles, les terribles ravages de l’inceste.
Clotilde Leguil évoque l’emprise, un terme qui vient nommer un nouveau malaise dans le discours amoureux, et peut-être vient-il nommer aussi une expérience qui n’est pas vraiment de l’amour, une expérience que l’on n’a pris pour de l’amour mais qui était en vérité une étrange capture de notre être.
L’écrivaine Christine Angot a réalisé le documentaire « Une famille », en salle le 20 mars. Elle raconte l’inceste dont elle a été victime et ses ravages.
Des livres récents et remarqués traitent de près ou de loin de l’inceste. La littérature permet l’émergence de récits intimes, qui entraînent une prise de conscience large de ce fléau, faisant comprendre la nécessité de lutter contre.
Résumé : L’écrivaine Christine Angot est invitée pour des raisons professionnelles à Strasbourg, où son père a vécu jusqu’à sa mort en 1999. C’est la ville où elle l’a rencontré pour la première fois à treize ans, et où il a commencé à la violer. Sa femme et ses enfants y vivent toujours. Angot prend une caméra, et frappe aux portes de la famille.
Dans « La Cul-Singe », son premier roman, Fabien Vinçon, journaliste, raconte l’emprise physique et mentale d’une grand-mère sur son petit-fils.
Dans ce documentaire qu’elle co-réalise avec Anastasia Mikova, Emmanuelle Béart victime d’inceste dans sa jeunesse, confronte sa réalité à celle d’autres victimes : les ravages physiques et psychiques au fil du temps, la difficulté à formuler son histoire face à l’entourage et face à la justice.
Marion L’Hour reçoit Angélique Mouly, présidente du Conseil de la vie sociale de la Maison d’accueil Jean-Bru et membre démissionnaire de la Ciivise.