La Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants a rendu lundi son rapport au gouvernement. Parmi ses membres figure Eva Thomas, Iséroise de 81 ans, qui fut la première femme à parler d’inceste à visage découvert en 1986.
Pédophilie au sein de l’Église, inceste, agressions dans les clubs sportifs… En France, la parole commence à se libérer sur les agressions sexuelles subies par les mineurs. À l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant, ce 20 novembre, le directeur d’une association d’aide aux victimes souligne les « chiffres terribles » recensés dans le département de l’Ain.
La commission indépendante tenait ce jeudi 14 septembre une réunion publique, conçue comme « un espace de solidarité et de reconnaissance » pour que les victimes puissent s’exprimer. Une mission menée depuis deux ans, qui devrait prendre fin en novembre.
À Condrieu dans le Rhône, un enfant de 11 ans a été victime de viols présumés d’un de ses camarades de classe. La famille s’interroge sur l’absence de réaction de l’établissement scolaire. Une spécialiste des faits de violences sexuelles sur mineur nous explique comment les parents doivent réagir en cas de suspicion de maltraitance.
A Clermont-Ferrand, le service de victimologie du CHU Estaing vient en aide auprès des enfants et des femmes enceintes. Parmi les 700 consultations effectuées chaque année, de nombreux cas d’inceste sont traités.
Violée par son père à l’âge de 15 ans, elle avait osé briser les tabous. Son livre « Le viol du silence » avait eu un retentissement médiatique inédit et avait « libéré » la parole. Avec son association, SOS Inceste, qu’elle a créée en 1985, elle poursuit le combat, contre les abus sexuels sur mineurs
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