Violé par son frère pendant trois ans, Laurent Boyet a décidé 37 ans plus tard de briser le silence pour libérer la parole des victimes. Pourquoi l’inceste demeure-t-il encore le tabou des tabous ? Peut-on le dénoncer sans briser une famille ? Comment mieux reconnaître les victimes ?
Avec : – Laurent Boyet, auteur de « Tous les frères font comme ça » aux éditions Hugo & Cie, capitaine de police – Sylvie Benamou, responsable nationale des groupes de paroles de l’Association Internationale des Victimes de l’Inceste (AIVI)
Elle avait succédé à Claude Lévi-Strauss au Collège de France, où elle dirigea pendant seize ans le Laboratoire d’anthropologie sociale, et où elle fut titulaire de la chaire d’Etude comparée des sociétés africaines. Françoise Héritier vient de disparaître, à l’âge de 84 ans.
Les mineurs victimes de viols sont plus de 8000 chaque année en France. Et souvent, quand ils finissent par en parler, il est trop tard pour que la justice poursuive leurs bourreaux.
En Turquie, une affaire de mœurs fait scandale, obligeant la société à débattre d’un sujet douloureux, bien souvent caché sous le tapis : l’inceste. Décryptage avec notre correspondante à Istanbul.
Avec Cécile Guéret, Muriel Salmona, Isabelle Aubry et Sébastien Lopez
Il y a quelques mois, nous consacrions une première émission consacrée aux abus sexuel sur mineur, centrée sur la question du déni et de la prescription. Nos invités nous délivreront ce matin quelques pistes pour surmonter ces traumatismes qui marquent à vie. Comment accompagner au mieux les victimes ? Quelle thérapie suivre ? Comment se reconstruire une fois devenu adulte ?
Alors que sa première héroïne, Claire, était embarquée dans un engrenage cauchemardesque en taisant une terrible vérité – son viol par un inconnu – Daphné, l’héroïne du nouveau roman de Mathieu Menegaux, Un fils parfait, va connaitre le même engrenage en clamant, elle, une vérité que personne ne veut entendre : l’inceste, les actes sexuels auxquels sont soumises ses deux filles par leur père, Maxime, un homme parfait, le grand amour de Daphné.
Ce matin, nous nous engageons au côté du mensuel Psychologies Magazine, pour que nous ne fermions plus les yeux face à un phénomène de grande ampleur. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, 1 femme sur 5 et 5 à 10 % des hommes ont été victimes de violences sexuelles dans leur enfance.
Dans cette famille, le grand-père s’est livré à des attouchements sur ses deux petites filles âgées de 3 et 5 ans. La mère l’a surpris et une plainte a été déposée. Le procès vient d’avoir lieu, le prévenu a été reconnu coupable et condamné à 20 mois de prison avec sursis. Un procès peut-il contribuer à calmer la douleur des victimes? Nos institutions, qui s’appuient sur des lois que le peuple a voulu durcir, rendent-elles justice aux victimes ?
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