Cette conseillère municipale « Paris en Commun » de Paris témoigne de son expérience personnelle traumatisante. Elle déplore qu’il puisse exister un débat sur l’idée d’un consentement de l’enfant.
Lancé samedi sur Twitter à l’initiative de militantes du collectif #NousToutes, le mot-clé a suscité une vague de témoignages. Un élan provoqué par le livre de Camille Kouchner, « La Familia Grande ».
Laurent Boyet, 49 ans, est une victime de l’inceste. En 2017, ce capitaine de police publie son histoire « Tous les frères font comme ça ». Un livre qui raconte les viols que son frère lui a fait subir. Aujourd’hui, la médiatisation de l’affaire Duhamel relance son action pour briser les tabous.
« J’ai grandi dans le silence et même après l’avoir brisé, l’inceste reste toujours tabou », témoigne cette jeune femme de 28 ans qui a été victime de son grand-père. Il y a eu un procès, mais le sentiment de culpabilité reste.
Absence de preuves, âge du consentement… Les obstacles juridiques à la levée de la prescription sont nombreux. Pour Aurélien Taquet, c’est sur la libération de la parole des victimes qu’il faut avancer. Et c’est « notre affaire à tous », insiste-t-il.
Depuis samedi, des victimes d’inceste dénoncent ce qu’elles ont vécu sur Twitter, sous le #MeTooInceste. Alexandra Louis, députée LREM ayant travaillé sur les violences sexuelles à l’égard des enfants, explique le tabou qui entoure ce sujet.
Dans un livre, publié le 7 janvier 2021, l’avocate Camille Kouchner raconte l’inceste subi par son frère jumeau, adolescent à l’époque, par leur beau-père, le politologue Olivier Duhamel.
7 milliards de voisins diffusée le 18 janvier 2021 – Durée : 49min
Avec Martine Brousse, présidente de La voix de l’Enfant, fédération d’associations d’aide à l’enfance, et Isabelle Aubry, présidente et fondatrice de l’association Face à l’inceste.
Cet homme a été victime d’inceste de la part de son père à partir de ses 5 ans. Il raconte sa souffrance, le poids du silence, sa prise de parole et sa reconstruction.
Les victimes d’incestes prennent la parole sur les réseaux sociaux. Dix jours après le début de l’affaire Duhamel, les #MeTooInceste se multiplient sur Twitter, alors qu’un Français sur dix serait victime d’inceste.
Notre site utilise des cookies pour réaliser des statistiques et enregistrer vos préférences. Si vous continuez sur notre site, nous considérons que vous êtes d'accord.Ok