A 6 ans, Déborah s’est crue enceinte. Un soir, chez sa grand-mère, elle tombe sur les images d’un film d’adulte. Les caresses et les étreintes d’un couple lui rappellent celles de son grand-père. Pendant plusieurs années, l’appartement familial de ses grand parents a été le théâtre d’abus sexuels. Dans cet épisode, Déborah se livre sur la culpabilité du plaisir et sur les combats qu’elle a menés depuis.
Sarah Briguet, ex miss Suisse, a été abusée par son père dès l’âge de 5 ans et jusqu’à son adolescence. Lorsqu’elle a trouvé le courage de le confronter à la justice, il était trop tard. Elle raconte son calvaire et le combat qu’elle mène désormais pour qu’il n’y ait plus de délais de prescription pour les auteurs d’abus sexuels.
Examen, en deuxième lecture, de la proposition de loi, adoptée avec modifications par le Sénat, visant à protéger les mineurs des crimes et délits sexuels et de l’inceste (n° 4029) (Mme Alexandra Louis, rapporteure)
Jugé pour le viol de deux de ses filles, Denis Mannechez était sorti libre de la cour d’assises en 2012 avant de tuer l’aînée en 2014, qui l’avait quitté. Neuf ans plus tard, le déroulement et l’issue du procès semblent incompréhensibles. Et cette tragédie symbolise l’aveuglement sur le sujet.
Dans un entretien accordé au journal « Le Monde », l’anthropologue Maurice Godelier décrypte le sens de l’interdit de l’inceste, présent depuis des millénaires dans toutes les cultures. Un éclairage précieux, alors que le débat a récemment été relancé au point que le législateur souhaite instaurer un principe intangible de non-consentement lorsque les victimes des viols intrafamiliaux sont âgées de moins de 18 ans.
« Manifestement, notre famille engendrait des pervers comme d’autres fabriquent des yeux bleus. J’ai donc écrit La Fabrique des pervers pour essayer de comprendre ce qui avait gangrené toute cette lignée. »
Longtemps terrifiée par les hommes, Laurène a passé des années à les fuir, se réfugiant dans l’excellence intellectuelle pour oublier son corps. La maternité n’a jamais été un sujet, et elle était très loin de penser à une future famille. Car comment s’autoriser à faire un enfant sans savoir si elle serait capable de le protéger ? Comment être sûre de ne pas échouer là où ses parents adorés avaient justement tant échoué? Et si c’était un petit garçon… supporterait-elle de mettre au monde un prédateur potentiel ?
Le personnage central de La Familia grande n’est pas le beau-père, le « mari de ma mère », qui jamais ne sera ni nommé ni prénommé, mais Évelyne, Madame Pisier, notre mère, ma mère, maman, ma maman, mon Évelyne, mon Évelyne à moi, maman chérie, ma mamouchka, déclinaisons de tendresse et d’amour, litanie poignante comme pour bercer le grand chagrin, la perte irrémédiable, vécue par celle qui, à plusieurs reprises, a perdu sa mère. Au-delà de la terrible « révélation » qui a focalisé toute l’attention médiatique, il faut lire ce récit puissant.
Avant la seconde lecture à l’Assemblée, 38 associations saisissent le Défenseur des enfants et les présidents de la commission indépendante sur les violences sexuelles et l’inceste quant au risque de censure du Conseil Constitutionnel (CIIVISE).
Quelles sont les chiffres de la pédocriminalité en France ? Comment protéger son enfant des pédocriminels ? Comment aider son enfant victime d’abus sexuel ? Le Journal des Femmes répond à vos questions.
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