« Manifestement, notre famille engendrait des pervers comme d’autres fabriquent des yeux bleus. J’ai donc écrit La Fabrique des pervers pour essayer de comprendre ce qui avait gangrené toute cette lignée. »
C’est au rythme de L’Aigle noir chanté par Barbara, qu’Elie Chouraqui a décidé d’entamer son émission dimanche, consacrée à l’inceste, entouré de Sophie Chauveau, auteure de La fabrique des pervers, Isabelle Aubry, fondatrice de l’association Face à l’inceste et auteure de La première fois, j’avais 6 ans,et de Me Agathe Morel, avocate spécialisée aux affaires familiales.
Il y a environ cinq ans, Sophie Chauveau publiait un récit stupéfiant sur la transmission de l’inceste dans sa propre famille, « La Fabrique des pervers ». Nous avons demandé son avis à Jenny Bacry, psychologue clinicienne, spécialiste en protection de l’enfant.
Comprenant qu’elle était loin d’être la seule à avoir connu une enfance et une adolescence saccagées, Sophie Chauveau a enquêté pour dresser l’inventaire des victimes et des bourreaux de sa famille. La dynastie de pervers, qui commence avec le dépeceur du Jardin des Plantes pendant le siège de Paris, se poursuit sur trois générations. Unique par l’ampleur de ce qu’il dévoile, son témoignage sur l’inceste est d’une force inouïe. Voici le roman monstrueux d’une famille hors normes.
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