The author, apparently in her 40s, writes that her father first abused her when she was three, that their sexual relationship lasted into her 20s, and that her mother and other family members were aware of it.
« J’ai l’impression de faire du cinéma, qu’il ne s’est rien passé, que ce ne sont que des mots. »
Une « impression » commune à la plupart des victimes de comportements incestuels : « J’ai l’impression de tout inventer, d’être folle », « C’est comme si je n’avais pas le droit de ressentir tout ça », « Pas d’inceste, pas de viol, et pourtant »…
Une équipe de chercheurs de l’Université de Montréal vient faire la démonstration que l’expérience judiciaire peut s’avérer positive dans le rétablissement des jeunes victimes.
Elle a 8 ans et il en a 18, lorsqu’il lui touche les seins pour la première fois, par-dessus ses vêtements. Au cours des quatre années suivantes, les agressions se multiplient et sont de plus en plus poussées. Vingt ans plus tard, la petite sœur confie à la cour tout le mal que son grand frère lui a fait subir.
Victime d’inceste de son père et de son oncle durant son enfance, Valérie Corré se bat pour l’abrogation de la prescription en matière d’inceste. Elle a écrit un livre pour que la parole de la victime puisse être entendue.
Cette semaine, Lucile conseille Laura, une jeune femme qui a subi, adolescente, des attouchements de la part de son cousin et s’est emmurée dans le silence.
« J’ai 6 ans, je suis petite, mon père me dit chaque jour qu’il m’aime, que je suis mignonne, comme font tous les papas. Mais il n’est pas un papa comme les autres, non, il veut sa petite fille. Alors un jour, il vient prendre sa petite fille dans les bras et l’emmène dans sa chambre. On ne parle pas de ces choses-là, à la maison. Devenue une jeune fille, je ne veux plus, je ne veux plus toute cette douleur. Je suis coupable, je ne sais pas de quoi, mais tout est de ma faute car les autres papas n’ont jamais fait ça à mes amies. Une chaise bloque ma porte. J’ai fermé à triple tour toute cette douleur dans ma mémoire… »
Les témoignages recueillis par les associations membres du CILCP sont destinés à être publiés sur ce site « Le déni, ça suffit ! ».
Par cette action, les victimes témoignent pour alerter l’opinion publique, les autorités compétentes ainsi que les instances internationales sur la réalité de leur vécu.
Par l’intermédiaire de ces témoignages, le CILCP demande l’ouverture d’un débat national sur le fléau social que constitue la pédocriminalité.
J’ai été violé par mon frère lorsque j’avais 6 ans. J’aurais pu passer ma vie à me taire, à cacher ces blessures honteuses et tellement douloureuses. J’aurais pu fuir les regards des autres, me réfugier dans un paradis aussi artificiel que destructeur. J’aurais pu, comme 4 millions de mes semblables, rester enchaîné au silence et mourir asphyxié, mourir à petit feu. Mourir parce que ça fait trop mal de faire comme si.
Le gouvernement a lancé, ce mercredi 1er mars, une série de mesures pour lutter contre les violences faites aux enfants. France 3 a recueilli le témoignage d’une femme victime d’inceste.
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