D’après un sondage commandé par l’association Face à l’inceste, 6,7 millions de français se déclarent victimes d’inceste, dont 78% de femmes. Des chiffres en très forte hausse.
Deux nouvelles enquêtes, l’une conduite par l’INED et l’autre par Ipsos, pour l’association Face à l’inceste, délivrent de nouveaux chiffres sur l’inceste en France. En 2020, 6,7 millions de Français affirment avoir été victimes d’inceste
« La difficulté d’entendre. Pour la société, c’est ça, le plus dur« , juge Randal Do, thérapeute familial et responsable de l’antenne marseillaise de Face à l’inceste (ex-Aivi). Ce sont en effet des chiffres terribles, que même certains professionnels de la protection de l’enfance en danger peinent aujourd’hui à intégrer.
Selon l’association « Face à l’inceste », 10% des Français auraient subi des actes incestueux. Depuis le mouvement MeToo, qui a permis une véritable libération de la parole, de plus en plus de victimes témoignent des violences subies, parfois après de longues années de silence.
D’après les précédents sondages réalisés à la demande de l’association Face à l’inceste, le nombre de victimes de ces violences intrafamiliales est en hausse constante.
Alors que ce vendredi 20 novembre, on célébrera la journée internationale des droits de l’enfant, un point d’étape sera organisé par le secrétaire d’État Adrien Taquet sur son plan pour protéger les mineurs. Selon une enquête Ipsos pour l’association « Face à l’inceste », un Français sur dix déclare avoir été victime d’inceste. Le chiffre est encore sous-estimé en raison de la difficile libération de la parole des victimes sur ce sujet encore largement tabou.
L’association Face à l’inceste – anciennement AIVI – publie les résultats de l’enquête « Les français face à l’inceste » réalisée par IPSOS en novembre 2020.
Un Français sur dix déclare avoir été victime d’inceste, selon une enquête Ipsos pour l’association « Face à l’inceste ». Le chiffre pourrait encore être sous-estimé en raison de la difficile libération de la parole sur ce sujet encore largement taboue. Les associations pointent également une insuffisance judiciaire.
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