Cette étude sur l’aliénation parentale, à l’initiative de l’Observatoire de l’enfance, de la jeunesse et de l’aide à la jeunesse belge entend dresser un panorama des termes du débat au niveau scientifique et étudier leur utilisation dans le champ juridique, tant sur le plan interne que dans les systèmes de protection des droits humains. Par ailleurs, il s’agit d’explorer les représentations et pratiques des différents acteurs.
L’inceste n’est pas qu’un abus d’ordre sexuel. Il va bien au-delà. Le passage à l’acte sexuel est le symptôme d’un désordre plus profond, une trahison du lien familial. En effet, l’inceste impacte les liens d’attachement, détruit la construction identitaire, désorganise la psyché familiale.
Dans un récent rapport, les inspections générales des affaires sociales et de la justice (Igas-IGJ) dessinent des pistes d’amélioration pour la prise en charge et l’accompagnement des victimes mineurs d’inceste et de violences sexuelles selon trois axes : écoute et orientation, réparation, organisation de la coordination et du suivi.
Après trois ans de travail, et le recueil de quelques 30 000 témoignages par des voies diverses, la Ciivise a remis son rapport, destiné à guider une politique publique. Parmi 82 préconisations, la Commission entend par exemple organiser un repérage systématique en milieu scolaire, supprimer les délais de prescription pour les crimes et délits sexuels envers les enfants, préciser les textes juridiques et inclure le(a) cousin(e) dans les auteurs d’inceste.
L’association Face à l’inceste a mené une enquête auprès de ses adhérents et des professionnels des violences intrafamiliales relatant ces cas et a retenu les témoignages de neuf victimes, sur la quarantaine qui les avaient sollicitées pour répondre.
L’inceste, universel dans son existence, est variable dans sa définition sociale. C’est qu’il s’agit moins d’une impossibilité de fait que d’un halo de répulsion biologique autour de la reproduction du même.
Selon différentes études, environ 10% des garçons et 20% des filles rapportent avoir été victimes de violence sexuelle avant l’âge du 18 ans. Ces chiffres sont certes inquiétants, mais ils nous renseignent peu sur le vécu des jeunes victimes. Comment cheminent-elles après avoir subi de tels gestes ?
Plus de deux mois après le lancement d’une plateforme dédiée aux témoignages des victimes d’actes incestueux, la CIIVISE a annoncé avoir reçu plus de 6 200 récits traitant aussi bien des conséquences des agressions sexuelles commises par un ascendant que les lacunes du suivi judiciaire et psychologique en France.
La Ciivise a reçu des milliers de témoignages, en majorité de femmes. Les résultats montrent les impacts sur la santé mentale et sexuelle des victimes.
Un tiers des victimes a fait une tentative de suicide
Conférence d’Isabelle V. Daignault dans le cadre du colloque intersectoriel Violence, Santé et Société : des liens complexes à élucider. (Durée : 24 min)
Date : 29 mai 2017
Organisateurs : Centre international de criminologie comparée, Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal, Centre de recherche de l’Institut universitaire sur les dépendances, Centre de recherche et d’expertise Jeunes en difficulté.
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