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Au cours du mois de janvier, le sujet de l’inceste a fait l’actualité. Mais au-delà de ce moment médiatique, comment accompagner les enfants qui ont été victimes ?
Interview de Lydia, fondatrice de Revis, une association d’entraide pour soutenir les victimes de l’inceste qui existe depuis un an et demi dans le département de l’Hérault.
Comment aider un enfant, une jeune à signaler un proche alors qu’il/elle sait trop bien qu’un tel signalement conduira son agresseur en prison et qu’il/elle se sentira coupable de « détruire » sa famille ? Comment répondre à ces situations en sachant que certaines familles sont très destructrices ? Tragique de l’inceste. »
L’inceste est une réalité encore tabou en France. Comment prendre en charge les victimes et sensibiliser l’opinion publique pour tenter de briser le silence autour de l’inceste ?
L’inceste est une réalité encore tabou qui concernerait pourtant près d’un français sur 10. Un crime dont la reconnaissance se heurte au mur du silence. Il y a donc urgence à en parler.
Après la reconnaissance du viol, la reconnaissance de l’inceste est l’ultime étape pour arriver à la reconnaissance des abus sur mineurs…
Comment prévenir les enfants, leur expliquer qu’ils peuvent être victimes de violences et d’agressions sexuelles? Ne rien dire c’est abandonner l’enfant face à l’incompréhensible.
Ingrid van den Peereboom reçoit Mathilde Brasilier, auteur du livre « Il y avait le jour, il y avait la nuit, il y avait l’inceste », paru aux Editions Mélibée.
