Laura Morin, directrice de l’association « L’Enfant Bleu » qui lutte contre la maltraitance, réagit à l’annonce d’Adrien Taquet concernant la création d’une commission indépendante sur les violences sexuelles faites aux enfants.
Une meilleure formation
Uniformiser les pratiques de l’Aide Sociale à l’Enfance
En France, environ deux enfants par classe d’école sont victimes d’inceste ou de pédocriminalité. 81% de l’ensemble des violences sexuelles commencent avant 18 ans. Dans 94% des cas, celles-ci sont commises par des proches. La plupart du temps, ces derniers ne seront jamais inquiétés par la justice.
De plus en plus d’enquêtes et de films (documentaires et de fiction) sont réalisé.es sur ces sujets tabous : Simon Rötig (auteur de l’article) en propose ici une liste, après avoir constaté le manque d’études spécifiques et de données statistiques.
Pour les associations d’aide aux victimes d’agression sexuelle sur mineur, le combat se joue aussi sur le terrain lexical. Elles ont ainsi décidé de proscrire le mot « pédophilie », qui induit la notion d’amour.
En France, 4 affaires de violences sexuelles sur 10 sont des agressions sexuelles sur mineurs. C’est pourquoi il est important de parler de pédocriminalité et d’inceste avec nos enfants. Isabelle Aubry, présidente de l’Association Internationale des Victimes de l’Inceste (AIVI), nous aide à aborder le sujet délicat.
Dans « Le Consentement » (éd. Grasset), Vanessa Springora raconte sa relation abusive avec l’écrivain Gabriel Matzneff alors qu’elle avait 14 ans et lui 50 ans. Selon les historiens et les psychiatres interrogés par franceinfo, la majorité sexuelle est une question clinique, bien plus qu’une question d’époque.
Ce jeudi sort « Le Consentement », roman autobiographique de Vanessa Springora qui raconte son histoire, jeune adolescente, avec Gabriel Matzneff. Des relations avec des mineurs dont se vantait l’écrivain et qui étaient pourtant juridiquement condamnables. Retour aux premiers textes de loi à ce sujet.
« Ces témoignages sont accablants pour la justice française. Dans l’Hexagone, seulement 0,3% des mineurs victimes de violences sexuelles arrivent à faire condamner leurs agresseurs. Anna Ravix a rencontré des enfants et leurs parents lors de stages qui les aident à se reconstruire ».
[Attention, reportage difficile] Ces témoignages sont accablants pour la justice française.Dans l'Hexagone, seulement 0,3% des mineurs victimes de violences sexuelles arrivent à faire condamner leurs agresseurs. Anna Ravix a rencontré des enfants et leurs parents lors de stages qui les aident à se reconstruire.
Publiée par Konbini news sur Jeudi 5 septembre 2019
Les témoignages recueillis par les associations membres du CILCP sont destinés à être publiés sur ce site « Le déni, ça suffit ! ».
Par cette action, les victimes témoignent pour alerter l’opinion publique, les autorités compétentes ainsi que les instances internationales sur la réalité de leur vécu.
Par l’intermédiaire de ces témoignages, le CILCP demande l’ouverture d’un débat national sur le fléau social que constitue la pédocriminalité.
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