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>> Recherche avancéeEn juin dernier, Estelle, adolescente de 15 ans, a mis fin à ses jours en Alsace, révèle le journal en ligne Mediapart. Elle avait porté plainte un an et demi plus tôt pour agression sexuelle par un membre de sa famille.
Avec le hashtag #MeTooIncest, la parole se libère sur le tabou de l’inceste, une libération qui n’en reste pas moins une épreuve douloureuse pour les victimes. Nous avons suivi Christophe Deschamps, un Corrézien abusé par son oncle en 2004, lors de son procès en appel à Limoges, vendredi 26 février. Paradoxalement, cette vague médiatique n’a pas eu pour lui que des effets bénéfiques.
Alors que les témoignages des victimes d’inceste affluent, le secrétaire d’État en charge de l’Enfance et des Familles Adrien Taquet veut croire lui aussi qu’il y aura un avant et un après.
Dans la foulée des récits d’actes incestueux et vécus traumatiques portés à la connaissance de tous sur le réseau Twitter, des victimes racontent leur histoire, mais aussi la manière dont le piège s’est refermé : chantage affectif, menaces, culpabilité, peur d’envoyer en prison…
Qu’est-ce qui se met en place pour interdire la parole aux victimes ? Comment déverrouiller le récit ? Séverine Carraro, psychologue clinicienne en PMI (protection maternelle et infantile du Puy-de-Dôme), explique.
Le mot « courage » n’est pas assez puissant. Pas assez pour décrire comment elle est revenue des enfers. Encore moins pour expliquer comment elle a réussi à raconter son histoire sur la scène du TEDx à Limoges. Pourtant, Maeva Bigourie, victime d’inceste, l’a -courageusement- fait. Rencontre.
L‘association Accent jeunes organise un colloque à destination des travailleurs sociaux. Objectif : sensibiliser et échanger autour de la problématique de l’inceste et des agressions sexuelles sur mineurs.
