Podcast – Frédérique a été victime d’attouchements de la part de son grand-père
- Libre antenne – Europe 1
- Durée : 65 min
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>> Recherche avancéeDans son ouvrage, la militante féministe et professeure de droit Monia Ben Jémia raconte l’enfance de Nédra, victime d’agressions sexuelles. Un premier pas vers la libération de la parole en Tunisie.
Pour ce premier épisode, Marie aborde le sujet de l’amnésie traumatique, en particulier suite à un inceste. Son propos sera complété pas le témoignage de Salomé.
Maëvane Royer a été violée par son grand-père à l’âge de 4 ans, alors qu’elle passait les vacances chez lui. L’homme est décédé une semaine après les faits et Maëvane a oublié les agressions sexuelles qu’elle a subies. Un phénomène, nommé « amnésie traumatique », courant chez les victimes de violences sexuelles aussi jeunes. Devant la caméra de « L’Obs », elle raconte comment elle est parvenue à retrouver la mémoire grâce à des thérapies alternatives après des années d’errance médicale, qui l’ont conduit jusqu’en hôpital psychiatrique. Elle revient aussi sur les multiples signaux manqués par les psychologues qui l’ont suivie à l’adolescence et dans sa vingtaine.
« Nous avons collecté un témoignage rare, celui d’Eglantine, 19 ans victime d’inceste. Avec des professionnels, nous allons essayer de vous faire comprendre les enjeux autour du combat de ces hommes et de ces femmes, dont l’enfance a été brisée ».
Pourquoi Grand-papa n’est-il pas en prison ?
Dans cette famille, le grand-père s’est livré à des attouchements sur ses deux petites filles âgées de 3 et 5 ans. La mère l’a surpris et une plainte a été déposée. Le procès vient d’avoir lieu, le prévenu a été reconnu coupable et condamné à 20 mois de prison avec sursis. Un procès peut-il contribuer à calmer la douleur des victimes? Nos institutions, qui s’appuient sur des lois que le peuple a voulu durcir, rendent-elles justice aux victimes ?