Les députés sont appelés à trancher l’épineuse question de l’autorité parentale des parents violents, ce jeudi 9 février, lors de l’examen d’une proposition de loi qui veut mieux protéger les enfants dont les parents sont auteurs d’inceste ou de violences conjugales.
Pour sa 5ème édition, CDP-Enfance vous propose, en collaboration avec la faculté de sciences Sorbonne Université, de réfléchir à la place des expertises judiciaires dans les situations de violences sur enfants.
Date : 1er avril 2023
Lieu : Paris (Sorbonne Université – site de Jussieu)
La violence familiale touche 50 000 enfants par an. Toutefois la prise en charge reste complexe, parfois inexistante. En regroupant sur un même lieu pédiatres, psychologues, assistante sociale et policiers, des structures permettent aux victimes d’être plus vite détectées et mieux suivies : les UAPED. Il en existe actuellement 75 en France. Marseille a son unité depuis septembre, à l’hôpital La Timone.
Pour son 4ème colloque, l’association CDP-Enfance propose de débattre sur les dysfonctionnements du système d’alerte de la maltraitance en France: « Signalement des violences sur enfants : entre déni et réalités » avec la présence de Jean-Marc Benkemoun, Michèle Creoff, Françoise Fericelli, Céline Greco et sous réserve, du Président de la CIIVISE, Édouard Durand.
Les associations de promotion des droits des enfants et de prévention des violences ont développé un réel savoir-faire pour prévenir les violences à travers des actions et des outils pédagogiques innovants notamment sur les temps périscolaires. Afin de mutualiser et partager ces actions labellisées au niveau national, ce répertoire pédagogique les regroupe toutes et devient ainsi une ressource sûre pour simplifier la sensibilisation des enfants aux différentes violences qui les menacent.
Les médecins qui recueillent la paroles des enfants subissent des pressions de toutes parts. Eugénie Izard et Françoise Fericelli sont pédopsychiatres. Elles ont été confrontées à des sanctions après avoir signalé des maltraitances sur des enfants qu’elles suivaient en thérapie. Elles racontent.
L’organisation #WeToo, qui lutte contre les maltraitances commises sur les enfants, organise à l’Assemblée nationale le 11 janvier une « réunion de crise » pour mobiliser les différents acteurs autour de la question des maltraitances à l’encontre des enfants au niveau mondial.
La fondatrice de l’organisation, dont l’objectif est de lutter contre les maltraitances commises sur les enfants, considère qu’en France « il y a un retard pour aborder la situation. »
Trop de situations de maltraitance et de violences sexuelles passent inaperçues. L’un des enjeux majeurs : la formation de tous les professionnels, notamment les travailleurs sociaux, impliqués dans le repérage et la prise en charge des enfants victimes.
Par Stephanie Condon, Justine Dupuis et Sandrine Dauphin –
L’enquête Virage sur les violences subies en France a été répliquée en 2018 dans trois DROM. L’équipe de cette nouvelle enquête relate la situation particulière des filles à la Réunion.
Une moyenne de violences sur personnes mineures plus élevée que dans l’Hexagone
Les femmes déclarent avoir subi davantage de violences physiques que les hommes
Un contrôle social des filles plus important par la famille, notamment par les mères
Un rôle de régulation, voire d’autorité des membres de la famille élargie ?
Les auteurs de violences sexuelles sont majoritairement des hommes de la famille élargie ou de l’entourage proche
Oncles et beaux-pères, principaux auteurs des violences incestueuses
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