Heloïse Martin hurle ce que l’on ne veut pas entendre
La jeune actrice s’inspire d’un viol incestueux qu’elle a elle-même subi pour faire entendre la voix des victimes face au silence des familles.
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Valentine de Lussy, illustratrice alsacienne de la BD « Les yeux fermés », évoquant le sujet l’inceste au fil de ses pages, retrace son travail au côté des scénaristes. (Durée : 4 min)
Quelques jours après avoir annoncé la sortie de sa propre bande dessinée sur la reconstruction de sa famille après avoir subi de l’inceste de la part de son oncle, l’actrice explique dans une interview comment elle est parvenue à briser le silence.
Victime d’inceste lorsqu’elle avait neuf ans, la comédienne sort aujourd’hui une BD inspirée de sa propre histoire. Elle se confie au micro de RTL.
La comédienne âgée de 27 ans a confié sur Instagram qu’elle avait été violée durant plusieurs mois par un oncle à l’âge de 9 ans. Ce calvaire, elle a choisi de le raconter dans une bande dessinée disponible à partir du 8 mars prochain. « À toutes les victimes, sachez que vous n’êtes pas seules. (…) Le combat ne fait que commencer « , assure-t-elle. – Héloïse Martin révèle avoir été victime d’inceste à 9 ans : « Je pensais être la seule à vivre ces agressions »
Dans une mini-BD publiée sur Instagram, l’autrice et dessinatrice Cécile Cée nous explique pourquoi Serge Gainsbourg pose problème.
Derrière les tons pastel, « Gloria » dénonce avec pudeur la violence et les mécanismes de l’inceste. Une première BD réussie dont l’autrice endosse malgré elle « la légitimité pour aborder le sujet ». Et faire tomber les tabous familiaux.
Face à la polémique, le festival d’Angoulême a annoncé mercredi l’annulation d’une exposition consacrée au dessinateur. Jeudi, l’auteur a présenté ses excuses pour ses propos les plus virulents.
Suite au communiqué « lunaire » de la direction du festival de BD d’Angoulême annonçant la déprogrammation d’une exposition consacrée à Bastien Vivès, de très nombreuses autrices, des responsables d’associations et quelques politiques expliquent ici les raisons de la mobilisation.
Une pétition réunissant plus de 46.000 signatures demande la déprogrammation d’une exposition du dessinateur de Lastman, accusé de banaliser et faire l’apologie de l’inceste et de la pédocriminalité.