Lorsqu’un médecin dénonce des violences envers les enfants, il peut être poursuivi par les parents concernés. Une situation qui les décourage de signaler les maltraitances, selon la Commission inceste.
Emmanuel, victime d’abus sexuels de sa mère, raconte l’enfer vécu dans son enfance. Il fait partie des 11.400 témoins de la commission sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) qui vient de publier ses préconisations. (Durée : 6 min)
La vice-présidente du conseil national de l’ordre des médecins, Marie-Pierre Glaviano-Ceccaldi a déclaré, jeudi 31 mars, que l’ordre des médecins n’est « pas favorable » à une « obligation de signalement » pour les médecins qui soupçonnent des violences sexuelles chez un enfant, comme préconisé par la Ciivise.
Les victimes de violences sexuelles qui reçoivent dans l’année des soins spécialisés en psychotrauma ont des chances d’effacer en grande partie les souffrances traumatiques, indique le Dr Karen Sadlier, docteur en psychologie clinique.
Emmanuel, haut fonctionnaire de 54 ans, raconte comment les comportements incestueux d’une « mère dragon » ont à jamais perturbé sa famille, sa santé, sa vie.
Voir aussi sur CNews (31/03/2022 – durée : 1 min) ; et AFP sur Youtube (7/04/22 – durée : 6 min)
Quelque 200 personnes ont participé mercredi à Paris à une rencontre organisée par la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise).
La Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) fait halte à Paris mercredi soir pour une réunion publique qui affiche complet, étape d’un tour de France qui lui permet d’offrir un espace de parole protecteur aux victimes.
Paris – « Je suis encore victime aujourd’hui », « j’ai pris perpétuité », « une part de moi est morte »: après Nantes, Bordeaux ou Lille, des adultes anonymes ont pris la parole mercredi à Paris lors d’une réunion publique pour raconter les conséquences de l’inceste subi dans leur enfance.
Plusieurs personnes anonymes ont pris la parole mercredi 16 février lors d’une réunion publique pour raconter les conséquences de l’inceste subi dans leur enfance. Quelque 200 personnes étaient présentes dans la salle à Paris
Notre site utilise des cookies pour réaliser des statistiques et enregistrer vos préférences. Si vous continuez sur notre site, nous considérons que vous êtes d'accord.Ok