Comportements à risque et syndromes post-traumatiques sont plus fréquents quand les enfants victimes d’inceste ne sont pas suffisamment accompagnés et protégés, souligne la Ciivise dans un rapport publié ce jeudi. Elle rappelle leur « besoin vital » d’être écoutés et crus.
Deux ans après le lancement d’un appel, la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants a reçu près de 27 000 témoignages.
La « Commission inceste » publie ce jeudi un rapport dans lequel elle analyse les 27.000 témoignages reçus depuis deux ans. Un travail qui met en lumière la nécessité de pérenniser sa mission au-delà du 31 décembre, afin de construire une véritable politique publique de protection de l’enfance.
La Ciivise a recueilli près de 27 000 témoignages depuis trois ans. Dans une synthèse, elle insiste sur l’importance de la réponse de la personne à qui l’enfant se confie.
Dans l’émission Jusqu’ici tout va bien, l’invitée est Norma, une humoriste qui parle de son inceste sur scène, et dans le documentaire « Un silence si bruyant », d’Anastasia Mikova et Emmanuelle Béart.
La Ciivise va publier ce jeudi une analyse des 27 000 témoignages qu’elle a collectés depuis le début de sa mission, il y a deux ans. Objectif : donner des clés pour mieux entourer et écouter les victimes
La comédienne signe « Un silence si bruyant », documentaire poignant qu’elle a coréalisé avec Anastasia Mikova. Elle rend public l’inceste dont elle a été victime, tout en s’entretenant avec d’autres victimes.
« Un silence si bruyant » sur M6, 1 h 39, dimanche 24 septembre à 23 h.
Mardi 12 septembre, le gouvernement lance une campagne de communication contre les violences sexuelles faites aux enfants. L’exécutif veut sensibiliser le grand public via la diffusion d’un clip et rappelle qu’il faut composer le 119 pour signaler toute violence faite aux plus jeunes. Oui, mais va-t-on enfin croire les enfants qui osent parler ? Et ne plus inquiéter les professionnels qui dénoncent ?
La musicienne Ann O’aro nous explique comment elle transforme ses souffrances personnelles à travers sa musique, le maloya. Ce genre emblématique de l’île de la Réunion lui permet aussi d’aborder la difficile décolonialisation et ouvrir des voies d’émancipation. (Durée : 9 min)
La commission indépendante tenait ce jeudi 14 septembre une réunion publique, conçue comme « un espace de solidarité et de reconnaissance » pour que les victimes puissent s’exprimer. Une mission menée depuis deux ans, qui devrait prendre fin en novembre.
Notre site utilise des cookies pour réaliser des statistiques et enregistrer vos préférences. Si vous continuez sur notre site, nous considérons que vous êtes d'accord.Ok