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Article

La pénalisation explicite de l’inceste : nommer l’innommable

Fiche mise à jour le 16 juillet 2021

En bref

Numéros : vol. 32, nº 1
Date de publication : 2010
Etendue : pp. 289-308

Description

Présentation de l'éditeur :

Avant la loi du 8 février 2010 tendant à inscrire l’inceste commis sur les mineurs dans le code pénal, la situation incestueuse n’avait jamais été considérée isolément par le législateur. Après avoir un temps laissé présumer qu’une répression spécifique à l’inceste serait mise en place, le droit pénal s’était depuis lors orienté vers une protection indifférenciée des mineurs.

Dans la grande majorité des sociétés humaines, l’inceste, tabou social traduisant symboliquement l’anéantissement du lien de filiation, est pourtant considéré comme un crime contre la structure universelle de la généalogie. Reflétant une manipulation physique et affective, mais surtout un abus sexuel sur une personne mineure vulnérable, enfant ou adolescent dépendant et sans défense, le fait incestueux abolit en ce sens l’ordre des générations ; il déstructure et confond les repères familiaux.

Sommaire :

I – Nommer l’inceste sans aggraver

A – Repenser la contrainte

B – Surqualifier la relation incestueuse

II – Nommer l’inceste pour protéger

A – Ne pas pouvoir consentir à l’inceste

B – Ne plus devoir taire l’inceste

Mots clés SantéPsy :

Droit pénal, Législation, Agression sexuelle intrafamiliale, Inceste, Définition, Interdit, Sanction pénale

Mots clés Prisme :

Contrainte

Mots clés libres :

Loi du 8 février 2010, Consentement sexuel

Détails

Langue : français
Numéro de fiche : 684
Catalogue(s) : CRIAVS, Fonds CRI-ADB
Type de fiche : Article de périodique
Création : 16/07/2021
Dernière modification : 16/07/2021
Statut : Publié