Le paradoxe de la protection des enfants victimes d’infractions sexuelles : Que dit le droit ?
Fiche mise à jour le 18 mai 2021
En bref
Description
Sexualités et violence(s)
Présentation de l'éditeur :Le 3 août 2018, la France adoptait la loi 2018-703 renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes. Plus communément connue sous le nom de « loi Schiappa », cette réforme a notamment suscité de nombreuses attentes à l’égard des enfants victimes d’infractions sexuelles. Mais, en réalité, quelles sont les avancées en matière juridique quant à la protection de ces enfants ? Quelles évolutions observe-t-on quant aux questions liées aux notions de consentement, de discernement ou encore d’abus de vulnérabilité ? Jessica Filippi nous offre ici une lecture critique du droit pénal français sur les infractions sexuelles commises sur les mineurs par des mineurs ou des majeurs.
Sommaire :Les infractions sexuelles et leurs éléments constitutifs, une évolution du droit
- L’âge, une condition déconnectée de la notion d’absence de consentement
- La preuve de non-consentement des mineurs victimes d’infractions sexuelles, un non-sens dans la procédure judiciaire
Les récentes évolutions en matière de protection des mineurs
- L’allongement du délai de prescription en matière d’infraction sexuelle commis sur la personne d’un mineur
- Le renforcement de la répression des abus sexuels sur les mineurs de 15 ans, le résultat de propositions juridiques portant atteinte à la Constitution
La loi du 3 août 2018
- « Le discernement » et « l’abus de vulnérabilité », un sens convergent pour les mineurs victimes d’infraction sexuelle
- Les conséquences de la réforme sur la procédure judiciaire et les victimes, un non-avancement de la protection des mineurs
Droit pénal, Législation, Agression sexuelle, Victime mineure, Délai de prescription, Discernement, Vulnérabilité, Procédure judiciaire, Peine
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