De la psychothérapie de l’enfant incestué : les dangers d’un viol psychique

anglais: Child Incest Psychotherapy: The Dangers of Destabilization

Il semble exister aujourd’hui un consensus selon lequel l’enfant incestué ou abusé sexuellement doit être dirigé en psychothérapie afin de l’aider à mettre en mots le trauma et ainsi l’exorciser voire l’exciser. Les présents auteurs dénoncent la généralisation de cette pratique. Ils soulignent que, pour beaucoup d’enfants, la réparation passe davantage par la « répression » (au sens psychanalytique du terme). L’intervenant, après avoir recueilli un dévoilement, aurait donc intérêt à mettre en place des conditions thérapeutiques grâce auxquelles l’enfant peut retourner l’événement au secret et passer à « autre chose ».

• La réification du trauma de l’inceste
• Le sentiment de culpabilité
• L’incitation au « parler »
• Le refoulement du désir incestueux et la répression de l’inceste agi
• Le droit au secret
• Le respect des besoins réels de l’enfant versus la dictature de l’aveu

Inceste, Agression sexuelle, Victime mineure, Culpabilité, Psychothérapeute, Psychothérapie, Parole

Victimisation secondaire