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Consentir à l’inceste : un oxymore

Fiche mise à jour le 3 septembre 2021

En bref

Auteurs : Jean-Luc Viaux
Périodique : Dialogue
Numéros : vol. 232, nº 2
Date de publication : août 2021
Etendue : pp. 39-55

Description

Titre du dossier :

Violences faites aux enfants

Présentation de l'éditeur :

Le consentement et le discernement seraient-ils dans l’inceste le gage qu’il n’y a pas de violence ? À lire la loi française telle qu’elle est et à entendre la défense de beaucoup de parents incestueux, la soumission du sujet incesté à leur entreprise serait la preuve d’une non-violence. Or, l’inceste est violence quelle que soit la façon dont les actes sexuels qui le réalisent sont commis parce que l’inceste ne se réduit pas à l’illégalisme de l’acte sexuel. Les cas cliniques et judiciaires dans lesquels l’allégation d’inceste consenti a été énoncée montrent que l’inceste n’est en fait jamais consenti pour ce qu’il est concrètement : un acte sexuel entre deux personnes interdites de mariage, mais qu’il est toujours une violence absolue dont la mentalisation ne vient que longtemps après. Ce que les victimes ont pu croire, même après révélation des actes, c’est que leur place d’enfant et la relation à celui qui les agresse passent par la confusion entre désir sexuel et désir de lien, la notion d’inceste étant indicible.

Sommaire :

  • Trouver son père là où il ne devrait pas être
  • Inceste fraternel, consentement et prétérition

Mots clés SantéPsy :

Inceste, Discernement, Législation, Inceste fraternel, Violence familiale, Agression sexuelle intrafamiliale

Mots clés libres :

Consentement sexuel

Détails

Langue : français
Format : bibliographie
Numéro de fiche : 687
Catalogue(s) : CRIAVS, Fonds CRI-ADB
Type de fiche : Article de périodique
Création : 01/09/2021
Dernière modification : 03/09/2021
Statut : Publié