
Survivre à l’inceste dans les maisons du Bon-Pasteur de Québec, 1930-1973
Fiche mise à jour le 18 juin 2021
En bref
Description
Entre 1930 et 1973, les Sœurs du Bon-Pasteur de Québec accueillirent dans leurs maisons 170 filles victimes d’inceste. Cet internement avait pour but de les protéger et de les rééduquer. Les religieuses diplômées en travail social, en collaboration avec des psychologues et des psychiatres, élaboraient des thérapies pour aider leurs pensionnaires à régler leurs problèmes psychologiques et à reprendre une vie normale en respectant les règles morales et sociales de l’époque. L’analyse des dossiers par la méthode d’étude de cas révèle que certaines filles souffraient de culpabilité religieuse, tandis que d’autres retrouvaient leur équilibre en s’appuyant sur la doctrine catholique du pardon et de la grâce. Les croyances religieuses pouvaient donc jouer un rôle positif et aider ces jeunes filles à survivre à l’inceste.
Sommaire :Un portrait statistique
Subir l’inceste
Guérir de l’inceste
- Des adolescentes perturbées
Les méthodes de réhabilitation
- Remplacer la mère
- Verbaliser
- Déculpabiliser
- Pardonner
- Valoriser
Vivre après l’inceste
Mots clés SantéPsy :Victime, Fille, Prise en charge, Religion, Croyance, Réhabilitation psychosociale
Mots clés Prisme : Lieux :