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L’inceste père-fille à la fin du Moyen Âge : un crime, un péché de luxure ou un acte consenti ?

Fiche mise à jour le 14 mai 2021

En bref

Auteurs : Didier Lett
Numéros : vol. 42, nº 2, ISSN 1262-2966 (Imprimé), ISSN 2104-404X (En ligne)
Date de publication : 2016
Etendue : pp. 15-30

Description

Titre de l'ensemble :

Dire l'inceste

Résumé :

La bibliographie sur l’inceste à l’époque médiévale, dans un sens anthropologique (c’est-à-dire une alliance interdite par l’Église entre deux personnes liées par un degré de parenté jugé trop proche), est très abondante depuis les années 1980. En revanche, très peu d’études ont été menées sur l’inceste au sens contemporain d’une relation sexuelle, consentie ou imposée, commise au sein de l’atome de parenté, l’inceste intrafamilial.
L’article s’intéresse à l’inceste père-fille, d’abord en observant les fondements scripturaires, théologiques, littéraires et hagiographiques, puis en analysant quelques procès issus des registres de justice pénale (libri maleficiorum) de la commune de Bologne au xve siècle. L’inceste père-fille à la fin du Moyen Âge est considéré à la fois comme un péché et un crime sexuel, ce qui invite à poser la question de la reconnaissance ou non du consentement de la victime.

Sommaire :

  • Incestes scripturaires
  • Incestes hagiographiques et littéraires
  • Incestes judiciaires (Bologne au début du xve siècle)

Mots clés SantéPsy :

Inceste père-enfant, Histoire, Moyen Âge, Représentation sociale

Mots clés libres :

Consentement sexuel, Inceste père-fille

Détails

Langue : français
Numéro de fiche : 626
Catalogue(s) : CrossRef
Type de fiche : Article de périodique
Création : 23/11/2018
Dernière modification : 14/05/2021
Statut : Publié